- 29 avril 2011, par Washington Irving
Rip Van Winkle est une nouvelle de l’écrivain américain Washington Irving, publiée dans The Sketch Book of Geoffrey Crayon (1819). C’est le titre et le nom du personnage principal. L’action se situe dans les montagnes Catskill, ou Kaatskill, dans l’État de New York. Washington Irving se trouvant à Birmingham, en Angleterre, lorsqu’il écrivit ce recueil, avoua plus tard qu’il n’avait jamais mis les pieds (...)
- 2 avril 2011, par Charles Nodier
Charles Nodier (1783-1844) fut, après Stendhal mais avant Victor Hugo, l’un des plus ardents défenseurs du romantisme qui rompait avec le Classicisme. Dès 1823, il gère la Bibliothèque de l’Arsenal à Paris et y anime en son sein le salon de l’Arsenal. Smarra ou les démons de la nuit sont parus deux années auparavant. Il y démontre sa passion pour la sentimentalité, l’exotisme et le fantastique ; le tout (...)
- 30 mars 2011, par Laurent Tailhade
« … capa que cobre todos los humanos pensamientos, manjar que quita la hambre, agua que ahuyenta la sed, fuego que caliente el frío, frío que templa el ardor, y finalmente moneda general con que todas las cosas se compran, balanza y peso que iguala al pastor con el rey y al simple con el discreto ». Don Quijote, Part. II, Cap 68.
Les personnes étrangères aux études médicales : hommes de lettres ou (...)
- 17 mars 2011, par Gérard de Nerval (1808-1855)
Enfermé à la prison de Sainte-Pélagie, Nerval écrit un petit poème aussitôt publié dans Le Cabinet de lecture du 4 septembre 1831. De nouveau dans la nuit du 2 février 1832, les Jeunes France sont arrêtés, pris pour des conspirateurs et cette fois leur peine est plus longue15,16. Nerval ne sort de prison que pour apprendre une mauvaise nouvelle : le 2 avril 1832, une épidémie de choléra vient (...)
- 8 mars 2011, par Paul Verlaine (1844-1896)
« Or çà, mes hôpitaux de ces dernières années, adieu ! Sinon au revoir ; alors, salut ! En tout cas ; j’ai vécu calme et laborieux chez vous. »
Ruiné depuis la mort de sa mère, souffrant de nombreux maux (ulcères, syphilis...), Paul Verlaine (1844-1896) vit ses dix dernières années entre l’hôtel et l’hôpital.
Il y multiplie les séjours, commence par Tenon, finit par Bichat, fréquente entre-temps Cochin, (...)
- 22 février 2011, par Jacques Rigaut
« Je serai sérieux comme le plaisir. Les gens ne savent pas ce qu’ils disent. Il n’y a pas de raisons de vivre, mais il n’y a pas de raisons de mourir non plus. La seule façon qui nous soit laissée de témoigner notre dédain de la vie, c’est de l’accepter. La vie ne vaut pas qu’on se donne la peine de la quitter. On peut par charité l’éviter à quelques-uns, mais à soi-même ? Le désespoir, l’indifférence, (...)
- 26 janvier 2011, par Howard Phillips Lovecraft (1890-1937)
Inconstesté dans le domaine du fantastique, toujours à la frontière entre le cosmos et l’imaginaire, Howard P. Lovecraft (1890-1937) exerce une grande influence encore sur les auteurs contemporains.
Dans Mémoire (traduction collective placée dans le domaine public), l’auteur évoque, à travers deux personnages mythiques, un monde perdu. Est-il passé ou à venir ?
Dans la vallée de Nis, la lune (...)
- 7 décembre 2010, par Honoré Beaugrand (1848-1906)
Tour à tour capitaine, batelier, journaliste, maire de Montréal, Honoré Beaugrand a publié un roman, Jeanne la fileuse, en 1878, des récits de voyage et un recueil de conte.
Sous Napoléon III, les Français ont mené, entre 1862 et 1867, une expédition au Mexique, qui s’est avérée désastreuse. Beaugrand, comme beaucoup de jeunes Canadiens-français, s’est enrôlé pour cette campagne. L’auteur, alors (...)
- 3 décembre 2010, par Paul Claudel
Il pleut doucement, la nuit est venue. Le policier prend la tête, et, cessant de parler de l’époque où, marmiton lui-même dans le corps d’occupation, il vit le chef de bataillon installé dans le sanctuaire du Génie de la Longévité, il tourne à gauche. Le chemin que nous suivons est singulier : par une série de venelles, de passages, d’escaliers et de poternes, nous débouchons dans la cour du temple, qui, (...)
- 1er décembre 2010, par Madame de La Fayette
Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres et d’en causer beaucoup dans son empire. La fille unique du marquis de Mézières, héritière très considérable, et par ses grands biens, et par l’illustre maison d’Anjou dont elle était descendue, était promise au duc du Maine, cadet du duc de Guise, que l’on a (...)