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Friedrich Nietzsche
Articles de cet auteur (7)
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21 mars, par Friedrich Nietzsche
1.
ERREUR DE LA CONFUSION ENTRE LA CAUSE ET L’EFFET. — Il n’y a pas d’erreur plus dangereuse que de confondre l’effet avec la cause : j’appelle cela la véritable perversion de la raison. Néanmoins cette erreur fait partie des plus anciennes et des plus récentes habitudes de l’humanité : elle est même sanctifiée parmi nous, elle porte le nom de « religion » et de « morale ». Toute (…)
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17 février, par Friedrich Nietzsche
C’est pendant son dernier séjour à Sils-Maria, vers le début du mois de septembre 1888, que Nietzsche rassemble des notes qu’il a d’abord l’intention de publier sous le titre Loisirs d’un psychologue avant de choisir un titre plus agressif : Le Crépuscule des idoles. La référence au marteau dans le sous-titre doit être comprise non d’abord comme un instrument de destruction, mais comme un (…)
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26 février, par Friedrich Nietzsche
1.
De tout temps les plus sages ont porté le même jugement sur la vie : elle ne vaut rien... Toujours et partout on a entendu sortir de leur bouche la même parole, — une parole pleine de doute, pleine de mélancolie, pleine de fatigue de la vie, pleine de résistance contre la vie. Socrate lui-même a dit en mourant : « Vivre — c’est être longtemps malade : je dois un coq à Esculape, le (…)
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28 mars 2012, par Friedrich Nietzsche
Histoire d’une erreur.
1.
Le monde vrai, accessible au sage, au religieux, au vertueux, — il vit en lui, il est lui-même ce monde.
(La forme la plus ancienne de l’idée, relativement intelligente, simple, convaincante. Périphrase de la proposition : « Moi Platon, je suis la vérité. »)
2.
Le monde vrai, inaccessible pour le moment, mais promis au sage, au religieux, au (…)
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3 avril 2012, par Friedrich Nietzsche
1.
Toutes les passions ont un temps où elles ne sont que néfastes, où elles avilissent leurs victimes avec la lourdeur de la bêtise, — et une époque tardive, beaucoup plus tardive où elles se marient à l’esprit, où elles se « spiritualisent ». Autrefois, à cause de la bêtise dans la passion, on faisait la guerre à la passion elle-même : on se conjurait pour l’anéantir, — tous les dinosaures (…)
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28 mars, par Friedrich Nietzsche
1.
On sait ce que j’exige du philosophe : de se placer par-delà le bien et le mal, — de placer au-dessous de lui l’illusion du jugement moral. Cette exigence est le résultat d’un examen que j’ai formulé pour la première fois : je suis arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas du tout de faits moraux. Le jugement moral a cela en commun avec le jugement religieux de croire à des réalités qui (…)
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26 mars 2012, par Friedrich Nietzsche
"Le jour où Walt Whitman se mit à écrire, il y avait de la liberté dans l’air". On ne saurait mieux dire. Et William Carlos Williams continue, sous forme de prosopopée : "C’est là de la poésie parce que je dis que c’est de la poésie et personne ne peut dire que ce n’est pas de la poésie. L’idiome américain est ma langue, et je vais écrire un livre appelé Feuilles d’herbe parce qu’on trouve des (…)