Amy Goodman, est une journaliste d’investigation sociale et politique de notoriété nationale et internationale engagée sur le front des droits démocratiques, de la justice sociale, et de la paix.
Elle a créé en 1996 avec Juan González le media numérique indépendant quotidien sans publicité, le singulier et incontournable Democracy Now ! dédié contre la violence à l’actualité de la défense de l’égalité des droits et de la liberté d’expression, partout dans le monde et aux États-Unis... Finalement, au fil des jours, elle y couvre toute l’actualité politique et sociale critique, locale et/ou globale.
Petite-fille d’un rabbin orthodoxe, elle se décrit comme une juive laïque. Une partie de sa famille est morte au cours de la Shoah.
Diplômée en 1984 de l’Université de Harvard, Amy Goodman fut d’abord rédactrice en chef des informations pour la station de radio de New York Pacifica Radio de 1985 à 1996.
Elle a mené, souvent au mépris des risques, des enquêtes saluées par ses pairs. Par exemple, au Timor oriental et au Nigeria. Concernant le Tmor, en 1991, alors qu’elle couvrait le mouvement indépendantiste du Timor oriental, ayant été témoin avec un de ses confrères journalistes, Allan Nairn, du massacre de manifestants timorais, appelé ensuite le « massacre de Dili », ils furent violemment battus par des soldats indonésiens.
Elle a été plusieurs fois arrêtée aux USA et au Canada pour des actions de communication et de soutien, notamment en 2008 et en 2009.
Travailleuse chevronnée de l’information, engagée tant au contact direct des populations qu’au contact des grands analystes progressistes, à côté des grands médias, c’est avec elle toute la gauche effective ou active qui bénéficie d’une audience télévisée nationale aux USA.
Le Los Angeles Times l’a décrite en 2004 comme la « voix radiophonique de la gauche affranchie » (« radio’s voice of the disenfranchised left »).
Elle a reçu "des douzaines" de récompenses parmi lesquelles en 2001 le Robert F. Kennedy Journalism Award, le Prix George Polk en 1998 (avec Jeremy Scahill, pour la mise en lumière des liens unissant Chevron et l’armée du Nigeria — dans le cadre de la défense d’intérêts pétroliers — qui avaient contribué à la mort de deux activistes de l’environnement) ; le Prix Thomas Merton en 2004 ; le prix Nobel alternatif « pour avoir développé un modèle novateur de journalisme politique véritablement indépendant qui apporte à des millions de gens la voix alternative si souvent exclue par les grands médias » en 2008.
Sa bibliographie accessible sur amazon.com.
Amy Goodman sur en.wikipedia.
[ Remerciements : cette note bio-bibliographique a été composée d’extraits de fr.wikipédia et de en.wikipedia — la fiche la plus complète des deux — sur l’auteur. ]
Voir en ligne : Amy Goodman dans Democracy Now!