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Les perspectives de la littérature féminine gabonaise 

mercredi 19 septembre 2018, par Wilfried Idiatha

Comme on le dit souvent, la littérature gabonaise n’a pas encore atteint le niveau qu’elle aurait dû avoir depuis de longues années. D’abord parce que les efforts qui ont été consentis par le gouvernement pour l’éducation de la jeunesse et ainsi, la production d’intellectuels capables d’assumer la narration de leur imaginaire a été conséquente, malgré quelques faiblesses. Mais aussi, parce que leur capacité à reproduire les faits de leur société n’est point enviable à d’autres plumes du continent, même si la littérature féminine gabonaise n’a pas encore produit d’auteurs de grande renommée comme le sont les Ken Bugul, Maryse Condé, Chimamanda Ngozie Adichie ou encore Fatou Diome.

Toutefois, s’intéressant à cette littérature féminine gabonaise, il faut dire que ses perspectives sont nombreuses, diverses et riches. Les écrivaines gabonaises ont déjà réussi à porter cette littérature à dignité égale ou légèrement au-dessus de leurs congénères masculins : que Bessora obtienne le Grand Prix littéraire d’Afrique noire avant Jean Divassa Nyama ; que les éditions Ntsame, La Doxa ou encore La Maison Gabonaise du Livre soient créées et gérées par des acteurs littéraires féminins ; que l’Union des Ecrivains Gabonais (UDEG) eût été dirigée des années durant par Justine Mintsa au point d’en devenir la Présidente d’honneur ; que des Salons littéraires soient organisés par des femmes [1] sont autant de faits qui prouvent que la femme écrivaine gabonaise a réussi à se départir de l’image de la maternité allaitante qui lui est souvent accolée dans la symbolique nationale : elle participe de façon remarquable à la promotion de la culture nationale par le biais de la littérature. Loin de tous les discours parfois dévalorisants qui n’ont fait que conditionner, par déterminisme, leurs situations sociales.

Ainsi, les thèmes qu’elles abordent, comme la qualité de leur plume et le foisonnement de leur écriture permettent de penser que la littérature féminine gabonaise est, en dépit des efforts inlassables qu’elle doit encore fournir pour se perfectionner, sans doute sur la bonne voie. La libération du discours féminin parfois plus incisif, montre une forme de parole décomplexée qui n’hésite pas à pointer du doigt les moindres tares de la société gabonaise. Dans La Danse de Pilar par exemple, Charline Effah revient sur l’une des périodes les plus remarquables de l’ère politique nationale des années 1980-1990 en ne manquant pas d’évoquer en de tournures périphrastiques ceux qui furent les acteurs impondérables de la politique nationale et les artisans de la domination politique du pays. Ainsi, si le nom d’Omar Bongo n’est pas explicitement cité, on retrouve tout de même sous la périphrase « Grand Camarade » celui qui dirigea le pays durant plus de quarante ans avant qu’Ali Bongo, en autocrate averti, ne reprenne le flambeau après sa mort.

Dans le même sens, derrière Pilar on ne manque pas de retrouver sous quelques traits, l’ex-Première dame du Gabon, Joséphine Kama plus connue aujourd’hui sous le pseudonyme Patience Dabany qui était (et qui est encore d’ailleurs !) l’une des figures les plus marquantes du propagandisme politique à travers les groupes d’animation culturelle dont elle était la prometteuse, mais aussi l’une des actrices les plus fécondes de la propagande au service du pouvoir. Ainsi, cette libération de la parole rend compte d’un fait : celui de témoigner du rôle qu’ont joué ou jouent ces groupes d’animation culturelle qui n’ont fait que réduire la femme gabonaise à de simples objets de distraction au profit de la conservation du pouvoir. C’est donc une sorte d’écriture féministe (peut-être bien malgré elle !) qui veut dénoncer la chosification de la femme gabonaise durant ces longues années de dictature, au profit d’une seule famille.

Par ailleurs, Nadia Origo dans ses derniers romans (Le Bal des débutants, La Valse des initiés) cités précédemment, stigmatise l’une des tares de la société gabonaise qui entache véritablement le vivre-ensemble dans le pays : les sociétés secrètes. Il est reconnu par tous que le Gabon est l’une des plaques tournantes de certains cercles philosophiques. D’aucuns, parmi les politiques, disent par exemple qu’appartenir à certains de ces milieux est un gage de réussite et un moyen ultime d’ascension sociale. Or, c’est justement l’influence de ces sociétés qui apparaissent telles des nébuleuses que vient dénoncer Nadia Origo dans ses deux derniers romans. Dans Le Bal des débutants par exemple, la diégèse de l’œuvre se situe au cœur d’une situation historique dominée par une société secrète tentaculaire : le « Monolisme », dirigé par le Victus-Malia dont le rôle de ‘gourou’ est aussi, par l’intermédiaire de ses nombreux « lieutenants », parqués dans les différentes sphères de la société, d’attirer les plus jeunes cadres du pays qui, gagnés par la misère et la paupérisation galopantes se laissent tenter par le goût du pouvoir et de l’argent facile qu’on leur fait miroiter, d’intégrer la secte. Martial, le héros, fait d’abord partie du premier cercle de ses affidés avant qu’il ne se ravise en tentant, par tous les moyens, de se sortir de cet organisme tentaculaire dont l’objectif reste avant tout de voir engagé chaque cadre, jeune et vieux, dans ses rangs. Tout comme Jean-Jacques qui, en revanche, fonce tête baissée dans la secte en acceptant toutes les conséquences. Nadia Origo à travers son récit caricature donc subtilement tout ce qui a façonné en grande partie le système politique et social gabonais où appartenir à des cercles, c’est être dans les petits papiers de ceux qui exercent le pouvoir. D’ailleurs, « Monoliste », pour parler des adeptes du « Monolisme » ne signifie-t-il pas, si l’on tentait un tant soit peu d’extrapoler, "appartenir à une seule liste" ? Telle est en substance le récit poignant de Nadia Origo. Cependant, il ne s’agit pas tout juste ici d’un récit platonique. Le texte est en réalité une satire de la politique clanique du pouvoir qui a tendance de manière insidieuse à discriminer ceux qui n’appartiennent pas à son système. Le « Monolisme » apparaît en tant que telle, une idéologie institutionnalisée permettant d’encadrer la population avec à sa tête un chef (on aurait pu parler de gourou ou de Grand Maître) incontesté et incontestable, infaillible, porteur de la vision idéologique de ce système sectaire et anti-démocratique dont les valeurs reposent avant tout sur l’adoubement à des contraintes plus que sur une véritable débat d’idées et sur la méritocratie. Par conséquent, le « Monolisme » devient l’incarnation du véritable problème de la société gabonaise qui réduit les citoyens, des êtres humains à des zombies momifiés, sans saveur, obligés d’entrer dans des cercles pour une quelconque ascension sociale. Une idée dogmatique de la société donc qui, au-delà des idées véhiculées à son endroit comme forme de transition vers la Transcendance, se révèle être la machine opératrice du système qui permet de filtrer pour faire figurer en son sein des individus d’abord faits pour se conformer aux règles, sans aucun moyen possible de réversibilité.

Le phénomène d’appartenance à des cercles philosophiques est très répandu au Gabon. Pourtant, jusque-là aucun romancier n’avait tenté de pointer du doigt cette ambiguïté qui, à la fois que l’on parle d’ascension au mérite, fait aussi se côtoyer les types d’ascension par la coquinerie, la "camaraderie" et la "fraternité". Il fallait donc la plume d’une femme pour mettre sous les yeux des lecteurs un des phénomènes les plus marquants du système politique gabonais qui se constitue aussi comme l’un des maux du pays, qui a vu porter au pinacle des individus sans qualité qui, par leur incompétence, ont fait plonger des entreprises dans le chaos.

Aussi, Nadia Origo en évoquant ce phénomène se positionne davantage dans cette qualité qu’on reconnaît aux écrivains féminins : écrire de manière sensitive pour pointer du doigt une question sociétale ; une écriture d’ailleurs qui n’est pas d’abord celle de soi-même mais celle qui se doit de conscientiser la société. Car ce que recherche Nadia Origo c’est conscientiser les lecteurs plutôt que pour en faire une sorte d’ordre moral en tant que tel. C’est-à-dire qu’elle n’interdit à personne le droit d’entrer dans ces cercles, mais tend tout de même à vouloir laisser la possibilité à chacun de faire des choix, les meilleurs, tout en révélant les différentes contradictions et les conséquences que l’appartenance à ces différents cercles peut engendrer, comme cela s’est souvent vu dans les récits publiés dans les médias locaux.

Cette manière de pointer aussi bien les choses donne une image réelle des perspectives vers lesquelles tend la littérature féminine gabonaise. Il ne s’agit donc pas d’une littérature qui entend renouer absolument avec les vieux schèmes de la littérature négro-africaine de ses premières années, celle qui combattait par l’écriture la réification de l’homme africain à cause de la colonisation ou celle qui chantait la femme noire comme archétype de la beauté pour répondre aux discours racialistes et racistes de l’époque ; il ne s’agit pas non plus d’une littérature qui veut traiter les problèmes de jeunes filles d’aujourd’hui en rapport avec le patriarcat, ce qui serait d’ailleurs totalement anachronique vu le contexte historique, culturel, social et politique gabonais actuel. Il ne s’agit pas non plus encore dans certains romans d’analyser ou de juger une situation précise. Il s’agit plutôt d’une écriture qui veut raconter une histoire tout en revenant sur les années qui ont façonné et pérennisé le système politique national et qui a permis d’asseoir, coup après coup, deux dictateurs, père et fils, au pouvoir. Cet état de fait, n’est en rien une tare ou un épiphénomène à prendre à la légère car bien que Charline Effah et Nadia Origo vivent désormais hors des frontières nationales, il n’en demeure pas moins que leur écriture s’inscrit dans cette volonté de revenir sur l’Histoire nationale que de nombreux critiques ont souvent regretté ne pas lire dans les récits littéraires gabonais, argumentant que celle-ci la faisait passer sous silence ou alors que cette Histoire n’intéressait pas les romanciers. Or, l’on constate que ce n’est pas le cas. Et d’ailleurs comment en aurait-il pu être autrement ? Depuis plus de cinquante ans, la famille Bongo règne et continue de présider aux destinées du Gabon sans que de changements notables aient été réalisés dans le pays. Les acquis des premières années sont malheureusement liquidés et au fur et à mesure que le pays avance dans le temps, la situation politique n’a fait que péricliter, et encore pis aujourd’hui, où les espoirs et les espérances de la jeunesse ne sont plus que de vains mots. Comment donc ne pas stigmatiser ce qui est considéré comme la source des problèmes de ces jeunes et de ce peuple qui, cinquante ans durant, ne connaît entre quelques embellies, que corruptions, brimades policières, censures, emprisonnements au nom du respect de l’intégrité d’un seul homme, celui qui, au-dessus de la pyramide, incarne le pouvoir et l’exerce seul, en autocrate sans laisser une moindre ouverture à une possibilité d’alternance ?

Il faut donc trouver dans cette littérature féminine la possibilité de caractériser encore les maux qui minent la société gabonaise et tant mieux si cette littérature ne parle pas qu’aux femmes ou si elle ne se limite pas seulement à une corporalité du discours. Tant mieux aussi, si elle ne se confine parfois, au niveau de sa contextualisation, aux frontières gabonaises, tout en produisant de romans populaires, qui parle plus au peuple qu’aux intellectuels. C’est que pour un pays et un continent qui manquent encore cruellement de s’écrire et de se reconstruire par l’écriture, les écrivaines féminines africaines en général et gabonais en particulier, semblent probablement faire partie de ces nouvelles figures emblématiques qui, par leur plume et la force de leur écriture, tentent de sublimer un continent, un pays à la recherche de nouveaux héros à l’image de leurs compères masculins, mais avec plus de sensibilité, qui serait « issue de la création même » [2], tout en usant de plus d’altruisme et en étant encore soucieuses de voir une société africaine changée et transformée. C’est là tout l’apport féminin et l’action féministe de cette littérature gabonaise écrite par les femmes gabonaises mais aussi par les femmes écrivaines africaines de manière générale qui consiste, comme pourrait l’affirmer Catherine Clément de « modifier l’imaginaire pour ensuite agir sur le réel, [afin de] changer les conditions de la conscience par rapport à l’idéologie dominante. » [3] Une idéologie dominante qui aura justement placé la femme au second plan.

Toutefois, par cette volonté de changement et de transformation d’une société gabonaise à la quasi dérive, se laisse entendre la volonté d’un engagement. L’esthétique de l’engagement de cette littérature féminine gabonaise se laisse voir à travers sa volonté de briser le silence autour de sujets qui étaient demeurés jusque-là tabous. C’est probablement ce qui fait, au bout du compte, la spécificité de cette littérature féminine qui, par conditionnement biologique sans doute, aborde avec crudité les thèmes que beaucoup d’hommes auraient sans doute hésité à aborder, sans un intellectualisme profond que l’on peut parfois retrouver chez des auteurs masculins mais par le biais d’une "écriture vraie". Ainsi, les femmes gabonaises qui n’avaient été réduites jusque-là qu’à des rôles domestiques et même si elles ne se réclament ni d’une Beauvoir, d’une Beyala ou d’une Judith Butler, elles en sont aujourd’hui, à partir du moment où elles ont pris la plume, à être plus vindicatives en revendiquant une société plus juste et plus égalitaire, en poussant à des changements sociaux importants. Cependant, la revendication de cette société égalitaire ne passe pas, étonnamment, comme on aurait pu se douter, dans le clivage entre les hommes et les femmes, mais dans la dénonciation des inégalités entre les riches et les pauvres, englobant toutes les unités dans un vaste réquisitoire, l’écriture féminine gabonaise devient ainsi révélatrice d’une vision du monde qui ne cesse de réclamer davantage de justice sociale, comme elle est aussi révélatrice de l’évolution de la femme gabonaise et du positionnement idéologique de certaines de ces écrivaines au cours de ces dernières années. Toutefois, si on observe cet engagement féminin, on reste encore loin de l’idée d’une sorte d’utopie terrestre ou parthénogénétique qui permet de créer les conditions d’émergence, par l’imaginaire, d’une société nouvelle comme on pourrait le remarquer chez des écrivains gabonais comme poète le Bellarmin Moutsinga par exemple où ce fait est palpable.

Pour finir, si l’universitaire américaine Cheryl Toman dans un de ses derniers ouvrages (en anglais !) se consacre essentiellement à la littérature féminine gabonaise [4], en s’intéressant davantage aux œuvres d’Angèle Rawiri, Justine Mintsa, Sylvie Ntsame, Honorine Ngou ou encore Chantal Mbazoo-Kassa, tout en incluant des auteures plus jeunes dont Alice Endamne ou Edna Merey-Apinda font partie, elle prouve que cette littérature féminine gabonaise, au-delà de toute espérance, est en train de susciter un intérêt majeur et que sa renommée naissante est déjà en train de traverser les frontières nationales et continentales. D’ailleurs, il n’y a qu’à relire la note de lecture d’Alain Mabanckou, à propos du remarquable roman N’Être de Charline Effah dans les colonnes de Jeune Afrique [5] pour se rendre compte de cet intérêt. Il n’y a aussi qu’à lire les différents travaux universitaires [6] portés sur de nombreuses œuvres de la littérature féminine gabonaise. Tout ceci montre que les voix littéraires féminines gabonaises sont assurément en train d’intéresser et de conquérir enfin ! dirons-nous, des grands lecteurs et critiques du Continent. C’est sans doute parce que cette littérature féminine gabonaise qui n’a pas eu beaucoup de mal à se faire une place parmi les écrivains masculins puisqu’elle est aujourd’hui autant lue par les hommes que par les femmes, est également en train, même par ses différentes voix, de montrer l’épaisseur de sa subjectivité narrative et littéraire et la richesse de ses innombrables talents. Il ne restera sans doute à ces écrivaines gabonaises qu’à obtenir un appui médiatique et institutionnel encore plus important. Médiatique d’abord parce que la littérature gabonaise souffre énormément de se faire connaître et par devers cela la littérature écrite par les femmes, d’où nécessité d’un travail critique conséquent, et institutionnellement, pour donner la possibilité dans les années à venir, pourquoi pas, à ces écrivaines gabonaises en particulier de pouvoir vivre par leur plume. Car en Afrique, la situation des agents culturels et des écrivains en l’occurrence reste encore un épineux problème, d’autant plus qu’écrire n’est pas une profession. D’ailleurs, l’écrivain guinéen William Sassine montrait parfois la solitude et la vanité de l’acte d’écrire en ces termes : « dans le mot écrivain, il y a "écrire" et "vain". Ce qui signifie qu’en Afrique être écrivain veut dire "écrire en vain" », car on n’est pas lu. Si l’on s’en tient aux analyses de Sassine, en connaissant très bien le contexte africain et le statut pitoyable des écrivains sur le continent, on devrait sans doute réfléchir davantage à soutenir les écrivaines gabonaises en l’occurrence, pour que celles-ci poursuivent aisément leur œuvre de mise en forme de récits, qu’elles parviennent à imprimer de façon si singulière, en faisant dans un certain étalage esthétique, et de manière disruptive, de faits qui minent ou déminent l’Afrique en général et le Gabon en particulier.

Conclusion

En conclusion, les perspectives de la littérature féminine gabonaise sont nombreuses. Pas assez loin des thématiques développées par les anciennes générations, qui tournent autour de la lutte contre le colonialisme et aux discours autour du façonnement d’une identité post-indépendante à reconstruire, celles soutenues par la littérature féminine gabonaise ne sont qu’un en réalité prolongement. C’est-à-dire que les écrivaines gabonaises veulent sublimer par l’imaginaire leur pays, leur continent tout en ne manquant pas de voir ce qui, de façon précise, mine son développement politique, culturel, social ou économique avec un style qui leur est propre dont le terreau social et historique reste la première source.
Si l’on s’exalte de voir les gabonaises écrivaines tendre vers ces perspectives, l’on ne peut que comprendre tout l’intérêt qui leur est porté au cours de ces dernières années. D’abord grâce à l’amélioration de leur langage, poétique et provocateur n’ayant pas de difficulté à se faire entendre, mais aussi grâce à des efforts inlassables de perfectionnement du style, de documentation, de recherche. Ce qui ne peut que réjouir les lecteurs, même les plus avisés.

Bibliographie indicative

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Mouango, Pascaline, « Lire les femmes écrivains et les littératures africaines », Amina, février 2003, n° 394, p. VI.
Moutsinga, Bellarmin, Les Orthographes de l’oralité : poétique du roman gabonais, L’Harmattan, 2008, 248 p. (Coll. « Études africaines »).
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P.-S.

en logo Bessora.

Notes

[1Depuis quelques années, il se tient presque simultanément à Paris et à Libreville, deux salons littéraires de grande envergure : « La Rentrée du livre gabonais » à Paris de l’écrivaine et éditrice Nadia Origo et le « SILAL » (Salon international du livre et des Arts de Libreville) de la romancière et éditrice Sylvie Ntsame.

[2Gallimore Rangira, B., « Écriture féministe ? écriture féminine ? : les écrivaines francophones de l’Afrique subsaharienne face au regard du lecteur/critique », Études françaises, n° 372, 2001, p. 92.

[3Clément, Catherine, « Enclave esclave », L’Arc. n°61 (1975).

[4Toman, Cheryl, Women writers of Gabon : Literature and Her story (After the Empire : The Francophone World and Postcolonial France), Lexington Books, 2016.

[5Mabanckou, Alain, « Une nouvelle voix gabonaise » sur le site internet de "Jeune Afrique" : <http://www.jeuneafrique.com/mag/247...> (consulté le 01 juillet 2018).

[6En ce sens, les travaux heuristiques sur les œuvres d’Angèle Rawiri par exemple ou encore la poésie de Lucie Mba sur laquelle que nous avons eu l’honneur de travailler, permettent de témoigner en ce sens, mais surtout de l’intérêt porté à cette littérature écrite par les femmes gabonaises.

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