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24 décembre 2008, par Xavier Zimbardo
« Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc (…) »
V. Hugo, « Booz endormi », La Légende des siècles
Dans le Figaro du 10 décembre : Le libéral Jean-Michel Fourgous a été sèchement repris quand il a proposé, après Bernard Accoyer, une « amnistie fiscale » pour rapatrier de l’étranger des capitaux. Résolument hostile à la suggestion de (…)
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27 février 2012, par Xavier Zimbardo
L’hôpital Cognacq-Jay a confié au photographe Xavier Zimbardo la réalisation d’un triptyque photographique destiné au salon d’accueil de la chambre funéraire. A l’occasion de cette réalisation, l’établissement accueille simultanément, une exposition haute en couleur, qui constitue une invitation au voyage en Inde, à Cuba, aux Marquises à voir jusqu’au 21 mars 2012. A cette occasion, la revue (…)
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7 septembre 2012, par Xavier Zimbardo
La revue des ressources vous propose durant 15 jours de découvrir le festival Photsoc, festival international de la photographie sociale qui se tient à Sarcelles du 14 au 23 septembre 2012. Pour cela nous avons demandé à des écrivains d’écrire autour de photographies de Franck Boucher, Franck Boutonnet, Bernard Ciancia, Nicolas Henry, Loïc Lautard, Guillaume J. Plisson, Jean-Manuel Simoes, (…)
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4 juillet 2013, par Xavier Zimbardo
Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro.
Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire (…)
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3 septembre 2008, par Xavier Zimbardo
Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière. Beaux yeux brûlés parachèvent le don. (René Char, Œuvres complètes, La Pléiade, p. 331)
Bébé PHOTSOC a deux ans. Il avait fait ses premiers pas au printemps, il revient avec ses premières dents à la fin de l’été, et déjà il pose plein de questions. A la même période, en Nouvelle-Angleterre, l’automne fait la fête dans la (…)
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12 février 2016, par Xavier Zimbardo
Il y a des gens comme ça, qu’on connaît ou qu’on croise…
Des visages tellement noyés d’un long chagrin qu’ils sont devenus le masque même de l’amertume. Des traits anéantis, où tout est effondré, exténué, dévasté, une bouche si affaissée qu’elle ne trouve plus que le menton pour la stopper dans sa chute et sa défaite, et des regards qui ficheraient le bourdon à une armée entière de cafards. (…)
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6 juin 2005, par Xavier Zimbardo
Il s’agit ici d’une errance, d’un vagabondage pour essayer d’approcher des réponses, puisque je suis d’abord un vagabond qui crée entre les abîmes de mes joies et de mes souffrances. J’essaierai donc simplement de transmettre un peu de cette expérience et de la perception du monde que j’ai reçue au travers de ces pérégrinations.
Puisqu’il s’agit de la photographie en tant qu’art, je n’ai (…)
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26 juillet 2012, par Xavier Zimbardo
En cette terre de légende il faudrait arriver comme en rêve, tel un oiseau depuis la mer, et mesurer l’espace... Hélas l’avion lui-même ne daigne plus qu’une fois par semaine s’arrêter en ce lieu jadis prestigieuse capitale et première ville française d’Afrique noire. Ici, tout au Nord du Sénégal, l’aéroport ne doit pas avoir beaucoup changé depuis que l’équipage Mermoz - Négrin y posa, sous (…)
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29 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
C’est la nouvelle mode maintenant, ils tuent les artistes. Ça avait commencé avec les menaces contre Salman Rushdie. En Algérie, ils enlèvent des chanteurs et les exécutent, en Haïti ils ont battu un peintre à mort, lui ont broyé les testicules. Ils ne leur reprochent pas quelque chose en particulier, ils leur reprochent d’être. D’être vivants, joyeux, heureux, créateurs et libres, et de (…)
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3 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s’éveillent au jour pour découvrir que ce n’était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. T.E Lawrence
Il était une fois un instituteur nommé Angelo Martin. La cité où il avait (…)