En réponse à :
6 octobre 2009, par Aurore Dupin (1804-1876)
* Il écrivit à Enguerrand :
« Vivre loin d’elle, c’est un effort au-dessus de mon courage. Depuis huit jours je l’essaie inutilement. Chaque matin je mesure avec épouvante la distance qui doit me séparer du soir ; et quand le soir vient, je m’étonne qu’il ne puisse rien pour moi. Il y a dans mon sein je ne sais quoi de funeste, un mal qui le ronge. Mes vêtements s’embrasent sur mon corps ; quelquefois ils deviennent pesants comme ces chapes doublées de plomb qui faisaient courber les damnés de Dante. (...)