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12 mars 2006, par Guy de Maupassant
Tout le ciel est voilé de nuages. Le jour naissant descend grisaille, à travers ces brumes remontées dans la nuit, et qui étendent leur muraille sombre plus épaisse par places, presque blanche en d’autres, entre l’aurore et nous.
On craint vaguement, avec un serrement de coeur que, jusqu’au soir, elles n’endeuillent l’espace, et on lève sans cesse les yeux vers elles avec une angoisse d’impatience, une sorte de muette prière.
Mais on devine, aux traînées claires qui séparent leurs masses plus opaques, (...)