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24 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Il faut tordre le cou à une certaine dérive de l’art contemporain qui le conduit dans une impasse.
Quand le mouvement dada a levé l’étendard de la rébellion, quand Marcel Duchamp a exposé son « Urinoir », c’était en réaction à la gigantesque boucherie de la Grande Guerre. « La guerre mondiale dada et pas de fin. La révolution dada et pas de commencement. » Il s’agissait de s’attaquer à tout (…)
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2 mai 2010, par Xavier Zimbardo
"Haro Hara ! Haro Hara ! Seigneur, prends tout !" Le cri déferle, tel un furieux alléluia, porté par des milliers de voix. Prêtres graves drapés de blanc, roulements sans fin des tambours qui grondent dans la nuit de la forêt, danseurs bondissant à la lueur brûlante des torches, tordus sous le fouet d’une transe frénétique : le modeste village de Kataragama, au Sud-Est du Sri Lanka, accueille (…)
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29 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
C’est la nouvelle mode maintenant, ils tuent les artistes. Ça avait commencé avec les menaces contre Salman Rushdie. En Algérie, ils enlèvent des chanteurs et les exécutent, en Haïti ils ont battu un peintre à mort, lui ont broyé les testicules. Ils ne leur reprochent pas quelque chose en particulier, ils leur reprochent d’être. D’être vivants, joyeux, heureux, créateurs et libres, et de (…)
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3 juillet 2009, par Xavier Zimbardo
Qu’est-ce qu’une démarche professionnelle ? Les marchés distinguent de moins en moins images d’amateur et images de professionnels. Sur internet, n’importe quel sujet est désormais disponible sur les sites de partages de photographies et les agences professionnelles s’associent parfois à ces sites pour proposer un plus large choix aux commanditaires.
Tentative Entre Ce que je pense Ce que (…)
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14 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
Visa pour l’image 2005, un Visa parfait. Jusqu’ici tout va bien ? Pas à la lecture de Photo spécial Visa. Les couleuvres y sont des langoustes. On connaît les exigences pesantes des marchands de voir leur réclame toujours mieux visible. C’est pourquoi elle envahit systématiquement la page de droite des magazines, ce qui conduit à de déroutants vis-à-vis avec la page de gauche sensée nous (…)
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7 septembre 2012, par Xavier Zimbardo
La revue des ressources vous propose durant 15 jours de découvrir le festival Photsoc, festival international de la photographie sociale qui se tient à Sarcelles du 14 au 23 septembre 2012. Pour cela nous avons demandé à des écrivains d’écrire autour de photographies de Franck Boucher, Franck Boutonnet, Bernard Ciancia, Nicolas Henry, Loïc Lautard, Guillaume J. Plisson, Jean-Manuel Simoes, (…)
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27 février 2012, par Xavier Zimbardo
L’hôpital Cognacq-Jay a confié au photographe Xavier Zimbardo la réalisation d’un triptyque photographique destiné au salon d’accueil de la chambre funéraire. A l’occasion de cette réalisation, l’établissement accueille simultanément, une exposition haute en couleur, qui constitue une invitation au voyage en Inde, à Cuba, aux Marquises à voir jusqu’au 21 mars 2012. A cette occasion, la revue (…)
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3 septembre 2008, par Xavier Zimbardo
Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière. Beaux yeux brûlés parachèvent le don. (René Char, Œuvres complètes, La Pléiade, p. 331)
Bébé PHOTSOC a deux ans. Il avait fait ses premiers pas au printemps, il revient avec ses premières dents à la fin de l’été, et déjà il pose plein de questions. A la même période, en Nouvelle-Angleterre, l’automne fait la fête dans la (…)
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4 juillet 2013, par Xavier Zimbardo
Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro.
Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire (…)
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3 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s’éveillent au jour pour découvrir que ce n’était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. T.E Lawrence
Il était une fois un instituteur nommé Angelo Martin. La cité où il avait (…)