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1er janvier 2011, par Fred Vargas,
Olivier Favier
La revue des ressources vous propose de relire cet article publié le 29 décembre 2009 sur l’affaire Battisti.
Rappelons tout d’abord quelques faits connus de tous les historiens, mais que les médias semblent systématiquement oublier. Entre 1971 et 1974, l’Italie fit l’objet de trois tentatives ou projets de coups d’état d’extrême-droite, en lien avec les services secrets de l’état. Pour (…)
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15 avril 2010, par Olivier Favier
« Les choses sont comme elles sont, impitoyables et absurdes. Nous sommes punis bien plus que nous ne le méritons. »
George Steiner
« Si la littérature n’est pas un repère de femmes fatales et de créatures de perdition, alors elle ne vaut pas la peine d’être écrite. »
Julien Gracq
« Un livre immonde. » Ces mots du journaliste Emilio Treves disent assez l’accueil reçu en 1879 par (…)
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27 mai 2010, par Olivier Favier
L’histoire de la bicyclette remonte à 1817, avec la création de la « poutre à roulettes » du baron von Sauerbronn, connue en France sous le nom de « draisienne ». L’étape décisive est franchie en 1884, avec l’invention d’un modèle dit « de sécurité », qui possède une transmission par chaîne et des roues de taille raisonnable, préservant le cycliste des chutes en soleil. La « petite reine », (…)
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14 novembre 2010, par Guido Gozzano,
Olivier Favier
Quand les poules avaient des dents
Et que la neige tombait noire
Écoutez moi bien les enfants
Écoutez, écoutez l’histoire
...d’un vieux paysan qui avait trois fils. Quand il sentit venir l’heure de sa mort, il les appela à son chevet pour un dernier adieu.
« Mes fils, je ne suis pas riche, mais j’ai gardé pour chacun de vous un précieux talisman. À toi, Cassandrin, qui es poète (…)
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1er janvier 2011, par Olivier Favier
Il est de ces musées anciens, aux parquets vieillis et aux fenêtres hautes, de ces moments élus où se ferme un voyage, l’impression qu’il nous laisse, un sentiment fuyant de beauté douloureuse, de pétrifiante nostalgie. Arrivant à Bergame, je visitai bientôt l’Académie Carrara, dans une fébrilité étrange où la sonorité des mots me servait de promesse.
A l’étage, je me trouvais au seuil de (…)
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23 novembre 2010, par Olivier Favier
« Contre une société qui brûle les expériences dans un vertige de banalité, qui uniformise le ressenti selon des canons publicitaires, qui aplatit la perception du monde selon des schémas opaques, qui contraint l’imagination à se mesurer avec la seule manifestation de la réalité, contre tout cela, je m’assois sur une chaise et je montre l’invisible. Ou j’essaie de le faire. (...) Durant le (…)
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26 juin 2012, par Edmondo de Amicis (1846-1908),
Olivier Favier
Nous sommes allés rencontrer Jules Verne à Amiens. C’est là qu’il vit toute l’année, à deux heures et demie de Paris en chemin de fer. Il avait écrit une lettre à mon cher Caponi, qui m’assurait du meilleur accueil. Cette certitude avait ravivé mon vieux désir, et celui des deux jeunes gens qui m’accompagnaient, de connaître en personne l’auteur aimé et admiré des Voyages extraordinaires. Nous (…)
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19 septembre 2010, par Olivier Favier
La poétesse Anne-Lise Blanchard fait l’objet d’une incarcération en Russie pour un simple problème de visa. Si elle demande à ce que cette affaire ne prenne pas un tour politique, on trouvera néanmoins dans cet article des moyens simples de lui apporter son soutien.
L’histoire semble marquée du double sceau de l’absurde et du mystère : un simple problème de visa entre Biélorussie et (…)
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12 décembre 2009, par Carlo Bordini,
Olivier Favier
Même si je ne comprends pas grand chose à la photographie, j’ai toujours pensé que Ghirri était un génie. Je le lui ai dit une fois, en fait, que je pensais qu’il était un génie. Il s’est un peu caché et il a dit « allons donc », mais on voyait qu’il y croyait et qu’il était content, il a fini par dire : « Mais bien des gens ne me comprennent pas. » À cette époque l’idée que quelqu’un ne le (…)
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30 août 2010, par Olivier Favier
« En 1967, je distinguais deux formes, successives et rivales, du pouvoir spectaculaire, la concentrée et la diffuse. L’une et l’autre planaient au-dessus de la société réelle, comme son but et son mensonge. La première, mettant en avant l’idéologie résumée autour d’une personnalité dictatoriale, avait accompagné la contre-révolution totalitaire, la nazie aussi bien que la stalinienne. (…)