- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
L’hôtel « Terminus » où tout commence, à terre. L’arrivée à Marseille, mamy, l’école, le quartier, les copains, le port et les bateaux. Des immeubles de trois étages flottent sur l’eau. La mer en guise de trait d’union entre deux termes, les mondes et les mots.
L’hôtel « Terminus » des ports. D’un bout à l’autre, nous accostons oubliant que le point de départ est un quai. Celui que nous (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piétons :
« Respect » pour ceux qui parlent dessinent peignent racontent pour ceux qui se taisent.
Si les « Tag’s », les signatures sont dessinés sur les bornes les bancs, et plus si affinités ; les graffiti sont dessinés à la périphéries du quartier. Les derniers murs aveugles du quartier tournent leur regard vers l’autoroute et le « Stade Olympique », les fresques urbaines ont trouvé là (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage piéton :
Qu’est-ce qui peut faire peur à un enfant dans un hôtel ? Pourquoi cet hôtel du Panier, à Marseille, fait-il peur ?
L’hôtel est sur le chemin de notre « parcours commun ». Depuis le début des VillesAllantVers_Marseille dans ce quartier, l’hôtel est un espace particulier. La chambre d’hôtel est le lieu où vivent certains des élèves, d’autres squattent.
L’hôtel est une résidence moins (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de préférence en le (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage Piéton :
Imaginez que dans votre quartier, la ville abandonne un parc. Vous voilà face à un espace entouré, fermé par des grilles.
Dans les allées les plantes vivaces émergent du gravier blanc. Les arbres étendent leurs branches par-dessus les grilles. Les pointes ne menacent rien et le ciel. Les branches tentent, les bras se tendent. L’approche se fait, la main accroche. Et hop ! d’un (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Nous travaillons avec des dames, cette fois. La cinquantaine, venant du monde entier, elles sont discrètes et silencieuses. Elles ont appris à passer inaperçues. Filmer sans que les frères, les maris ne les voient, est un jeu auquel elles se prêtent, plus ou moins facilement.
La fontaine apaise autant que la mer. « Les soucis s’échappent et ça va mieux... »...
La mer est à un (...)
- 14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons :
Est-ce un point de rencontre[S] ?
C’est un espace partagé, par-delà la « frontière ». Un lieu où nous nous retrouvons ensemble. Avant de partir en courant pour partager cet ensemble, ailleurs ?
Bien sûr, il y a la « frontière » transgressée, l’interdit. Celui que nous emportons, ce que nous emportons, ce qui nous fait courir et revenir ici, à ce point de rencontre[S].
::Où ? : : (...)
- 26 juillet 2009, par Grégoire Courtois
Bulletin d’information du collectif Résistance Vidéo, été 2009.
Installation vidéo-texte de Grégoire Courtois.
(L’été 9 après la St Jean, opus 26/07-1/08 2009, La revue des ressources)
- 6 mai 2009, par Hafid Braham,
Xavier Leton
C’est le premier film de fiction que je vous présente. Comment filmer la pauvreté qui gangrène la société algérienne, sans tomber dans une critique acerbe des pouvoirs, ce qui condamnerait le film à ne connaitre aucun public ? Comment filmer la solidarité, l’amitié profonde qui unit les habitants d’une ville, d’un quartier ?
Au lendemain des élections où tous les pouvoirs se mêlent pour toucher le nom (...)