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4 mai 2004, par Sophie Képès
Un soir, à la suite d’un débat public, une dame s’est présentée : " Jeanne Etoré, traductrice d’allemand ", et a déclaré : " Je préfère traduire des textes courts, car à la 250ème page d’un roman, j’ai envie d’égorger l’auteur ; et si par malheur il est vivant, s’il s’imagine connaître la langue française et se mêle d’intervenir dans mon travail, j’ai encore plus envie de le tuer ! " Ainsi, je n’étais pas la seule à ressentir des pulsions de meurtre, me suis-je dit, reconnaissante et soulagée. Puisque j’étais en (...)