En réponse à :
6 septembre 2009, par Laurent Margantin
C’est un grand vide qui ouvre Ecuador, le vide de l’absence (" Mais où est-il donc ce voyage ? "), le vide du futur livre (dès le début il est question du voyage qui " fera des pages, c’est tout "), le vide de l’âme qui se pétrifie à l’idée du vide physique qui s’ouvre devant elle (" il faut s’envelopper en soi " pour tenter d’y échapper), et surtout le vide effrayant de l’océan, du " grand désert d’eau ". Le moi s’ouvre au dehors, mais tout de suite constate que l’espace béant l’engloutira (idée ou phantasme (...)