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7 mars 2003, par Michel P. Schmitt
Je me préoccupe ici de la position d’André Breton à un moment précis de sa trajectoire de poète-prophète annonciateur des ruptures. Il s’agit des années 1922-1924, entre la date du décès de Dada (1921) et celle de la lecture du Lénine de Trotsky (1925), qui le conduira progressivement à se frotter aux communistes. Je voudrais montrer que les principes d’une poésie de la vie qu’il énonce alors, se fondent sur la tension extrême d’une contradiction portant sur le sens même de cette vie. Tension dont Breton ne (...)