Jeune auteure et traductrice arabo-francophone, Huda Abdelrahman al-Sadi est étudiante au département de français de l’université Al-Aqsa à Gaza, où elle réside avec sa famille.
Elle aurait préféré suivre des études de médecine, ce que la situation des Palestiniens vivant à Gaza rendait difficile. Mais connaître et si bien écrire le français n’est-ce pas aussi un chemin possible non seulement pour devenir écrivain ou poète mais encore pour redoubler ce talent par des études en médecine, une fois les études littéraires achevées ? En France ? La question des études longues à l’étranger est celle de la disparition du droit de retour après cinq ans d’absence.
De toutes façons elle aimerait venir à Paris, ne serait-ce que pour y prendre l’air, et forcément nous aimerions l’y recevoir...
Le 1er septembre était la rentrée universitaire de Huda Abdelrahman ; pour la première fois elle reprenait ses études en même temps qu’elle assurait un enseignement auprès de la nouvelle promotion des étudiants en français — ceux qui, parmi les inscrits depuis le mois de juin, eurent la chance immense de survivre aux bombardements, accrue de celle d’être initiés au français avec la liberté vitale et subtile incarnée par une telle jeune fille.
(La source du logo est le portrait qui illustre l’interview de Huda al-Sadi par Murielle Paradon sur RFI, le 18 août 2014).
On peut écrire à Huda Abdelrahman en utilisant le formulaire de message, directement lié à son email personnel, situé en bas de cette page.
Voir en ligne : Le Facebook de Huda Abdelrahman
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