Collectif oeuvrant à la redécouverte d’oeuvres sonores et travaillant sur les rapports entre sons et images, plus particulièrement sur le hors champ sonore.
L’originalité du média c’est la lecture en anglais par l’auteur. L’enregistrement date de 1949, réalisé à Big Sur, coin retiré aux Etats-Unis où Henry Miller a longuement séjourné. A l’époque de l’enregistrement, l’auteur était âgé de 58 ans.
Isidore Isou est fondateur du lettrisme, théorie poétique révolutionnaire, fondée sur la production de particules sonores, produites par l’être humain pris comme instrument. En effet, le 19 mars 1942, un Roumain de 17 ans, a une révélation en lisant la phrase de Keyserling, "le poète dilate les vocables", qu’il a comprise de travers, vocable en roumain voulant dire "voyelle". Isou lit : "le (…)
Julien Gracq parle de Breton à la télévision française. Extraits sonores.
Lorsqu’il se penche sur le phénomène André Breton, qui fut aussi un ami, Julien Gracq cherche à élucider les enjeux de l’écriture. Il médite sur les éléments et les rêves surréalistes : le franchissement de la frontière entre conscient et inconscient, le dépassement du quotidien, la quête, la révélation, l’amour. (…)
Attention suite à un courrier reçu le 30 janvier 2008, l’extrait de la pièce radiophonique d’Artaud n’est plus disponible sur la revue des ressources. Voici le courrier :
Cher Monsieur, Vous mettez en ligne depuis plusieurs années,l’audition de l’oeuvre d’Antonin Artaud "pour en finir avec le jugement de dieu". L’oeuvre d’Antonin Artaud n’est pas tombée dans le domaine public et reste (…)
Durant trente ans à Montparnasse, Man Ray révolutionne l’art photographique. Les grands artistes de son temps posent sous son objectif, comme James Joyce, Gertrude Stein ou Jean Cocteau. Il contribue à valoriser l’œuvre d’Eugène Atget, qu’il fait découvrir aux surréalistes et à son assistante Berenice Abbott. En 1923, il réalise ce court métrage incroyable et lumineux. Man ray n’est pas (…)
Henry Miller lit ici un extrait de son livre, qui est l’un des plus vigoureux chant d’amour à la Gréquitude et à la Grécité. Nous sommes à la veille de la Seconde Guerre mondiale et Durrel accompagne l’auteur dans son enthousiaste balade. Miller, à partir de cette osmose qui baigne tout le livre, restera dès lors fidèle à la Grèce, à son ciel profond et à ses flots étincelants.
Iles
Iles
Iles
Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous
Blaise CENDRARS, Feuilles de route (1924)