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8 septembre 2008, par Pierre Edouard Bour
Je me souviens encore du crépuscule flamboyant, survenu il y a trente ans, de ce qu’on appelait parfois l’aristocratie ouvrière, du combat à mort de ces travailleurs de l’acier sortis de leurs châteaux couleur de rouille assiégés, chiffon rouge comme oriflamme, acclamés par toute une ville. Il ne m’est apparu que plus tard que la véritable défaite n’avait pas été la fin de la dernière occupation de la gendarmerie par les ouvriers, ou l’intraitable plan ministériel mettant à mort une ville entière, vidée de (...)