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20 mai 2009, par Rédaction
Le 18 septembre 2007, Éric Chevillard ouvre son blog l’Autofictif avec ces deux phrases : « J’ai compté 807 brins d’herbe, puis je me suis arrêté. La pelouse était vaste encore. » L’auteur démontre avec cet aphorisme que tout projet de comptage s’avère épuisant et vain (compter les brins d’herbe, les fleurs, les juifs, les sans-papiers, les imbéciles, etc.). Déclinons sa proposition à l’infini : « J’ai rempli 807 seaux, puis je me suis arrêté. La mer était vaste encore. » ; « J’ai lu 807 livres, puis je me (...)