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Lorand Gaspar, faire la lumière sur l’origine du secret 

vendredi 20 décembre 2013, par Marina Ondo (Date de rédaction antérieure : 1er décembre 2009).

On a beau enfouir les choses au plus profond de nous, tout finit par remonter à la surface, à se dresser devant nous comme une évidente lumière dans le trou noir de nos souvenirs. La photographie est image lumineuse de l’évidence sombre que nous voulons conserver. Elle demeure une image qui nous fait replonger dans un passé oublié. Lorand Gaspar alterne des images et des poèmes comme pour réunir deux forces de la création qui disent mieux ses secrets desseins. Le secret reste un mystère car on ne peut que dévoiler certains de ses aspects, on ne peut que le dévoiler en partie parce qu’il y a quelque chose à déchiffrer, à contempler. Atteindre la langue de Lorand Gaspar, c’est faire la lumière non sur le secret mais sur son origine. Il est théoriquement impossible de découvrir le secret et le langage nous aide seulement à récupérer un minimum de lumière, celle qui filtre à travers les écrits intimes et se laisse capturer, celle qui est partage de l’auteur avec son lecteur. Pour y parvenir, il faut faire un voyage à rebours dans le temps, dans un passé si merveilleux à parcourir au regard du récit où se profile amour, partage et effervescence. La relation de Lorand Gaspar avec l’histoire personnelle est aussi tangible que son rapport à l’histoire documentée qui n’est qu’un outil de mémoire et d’expérience transformant ses points de vue. L’histoire soulève énormément de questions à savoir celles de l’origine, du secret, de la lumière. Malgré tout, la fiction récupère les histoires pour leur donner une nouvelle vie, en ce sens qu’elle est un moyen de vivre ce que nous aurions voulu vivre au fond, en réconciliant celui que nous sommes aujourd’hui et celui que nous avions rêvé d’être. L’auteur y vit le secret désir de vivre intensément au contact des choses, avec les choses et pour les choses. Faire la lumière est le travail de Dieu, c’est pourquoi l’homme ne peut déplacer sa petite lumière vers des zones d’ombre comme le fait Lorand Gaspar à travers la photographie et la traduction des poèmes. La traduction des poèmes Màtyàs Varga où il a pu insérer des photographies qu’il a réalisées lui-même m’a parue plus appropriée pour rendre la verve de ses poèmes dans Sol absolu. L’accord mystérieux de la musique du tableau et de celle du poème est magique. Cette musique suscite l’extase face au paysage coloré présenté et aux formes des mots représentés à son gré dans la traversée du désert.

1 Le désert : un lieu de secrets ?

Le recueil, Sol absolu est également immensité dans laquelle l’on se perd comme dans un désert de parole sans jamais voir où l’on va. On essaye de s’en approcher, elle nous échappe, on la rattrape pour la reperdre à nouveau. Lorand Gaspar semble nous dire qu’on ne peut qu’approcher la parole, on ne peut qu’accrocher le regard et peut-être, tenter de saisir la lumière qui l’inonde. « Quelle débauche de couleurs et de formes, quelle puissance d’invention, quelle diversité dans le détail, quelle précision dans le dessin buissonneux de la colonie récifale !  ». [1]
Dans son poème « Gravure rupestre », Màtyàs Varga, entre clarté et obscurité, l’ombre semble primer, « le noir midi perdure » et c’est le soleil qui engendre la pénombre. Parce que pour qu’il y ait assez d’ombre, il faut qu’il y ait de la lumière. Le corps lui-même n’est mis à nu que dans un cadre précis et intimiste. Le poème s’accompagne d’une photographie à la page 12 de Gravure rupestre, et à la page 11 de Mouvementé de mots et de couleurs, où nous pouvons observer un filet de lumière filtrant à travers des pierres comme l’objectif d’un appareil photographique.

« la peur qui n’a jamais
Vu le soleil cache la forme
vêtue de pénombre

mais sur la margelle
des ténèbres
tout corps
est nu

Dans la roche humide
On entend des bisons
Immobiles respirer
dans le noir midi qui perdure » [2]

L’allusion au bison est ici bien choisie car elle renvoie à la nudité, à l’animalité de l’être lorsque l’homme est caché par la lumière, il se dévoile tel qu’il est, son corps n’est plus un secret à voiler. Dans la façon qu’ont les animaux de respirer, de bouger, de sortir de leur corps, ils sont libres et spontanés, ils se laissent aller, se laissent entrainer par les caprices du temps de la nature. Il y a là, toute une esthétique libératrice, non calculée mais qui a toute son intelligence dans la quintessence de la créativité. Comme le bison qui est cité en exemple dans le poème, l’animal possède une adaptabilité aux circonstances non maitrisées pouvant être rapprochée de l’inspiration lumineuse chez l’homme. Le bison est un animal lourd qui semble ne pas subir le poids de son corps, il fait résonner l’univers, lui impose son rythme et le construit selon son impact vital. Son enveloppe charnelle ne le freine pas dans son élan, cette espèce ancestrale qui a été historiquement menacée survit encore aujourd’hui comme la pierre, son ombre perdure. Le poème de James Sacré qui précède cette première photographie de Mouvementé de mots et de couleurs, met en exergue l’idée de voyage dans le temps et dans l’espace :

« Et qu’on se croit très loin dans un autre endroit du monde.
Ce qu’on y voit se mêle à des souvenirs qu’on a __ photos
Qu’on sait mal prendre avec des mots » [3]

Il y a aussi chez Lorand Gaspar, le désir d’appropriation d’un sol absolu. Dans le mot absolu, il y a sol, on essaye toujours de délimiter un bout de terrain pour le faire sien, mais est-ce tout ce qu’il nous faut faire pour nous approprier un sol par définition infini ? Le sol, tout part de là, lieu de naissance, lieu d’habitation, lieu de vie et tout s’achève là : pierre tombale. Entre tous ces sols qui composent nos vies, il faut pouvoir déceler le sol absolu, le point de rencontre et de chute sans quoi la vie n’est que néant. Le sol, c’est le paysage intérieur que nous montre le poète à travers les éléments de la physique, explorés sous son regard d’esthète et de scientifique. Le monde terrestre est la nourriture première de sa poésie, de sa condition d’homme proche de la nature inquiétante et rassurante à la fois. Une nature menacée comme l’homme de perdition témoigne d’une angoisse de la mort. Le poème de Màtyàs Varga qui précède la photographie réalisée par Lorand Gaspar à la page 32 du recueil Gravure rupestre porte la marque des reflets obscurs que peut nous renvoyer la lumière. La photographie est elle-même en noir et blanc afin de mieux souligner la dualité de l’être. La lutte qui se livre perpétuellement au-dedans de soi :

« Le rayonnement pénètre jusqu’à ton seuil
Mais au-dedans déjà
Tout est blanc, seul le mur
Garde encore son ombre » [4]

La vérité se fait jour au-dedans même si elle ne transparaît pas car le corps résiste et l’esprit aussi s’enferme dans le noir, forme un bloc vide d’émotion. Mais le désert souligne sur cette photographie les différentes couches de la terre, basses, surélevées, en pente, recourbées, escarpées. Le temps agit sur la biosphère comme sur notre morphologie, au fur et à mesure qu’on avance dans le désert de la vie, on rencontre différentes strates, on aperçoit que notre corps comme le sol, que l’on croyait résolument immuable, se creuse lui-même. Le sol est le miroir où le poète reflète sa vie, son autoportrait qui se donne à voir de manière explicite dans sa tentative de nommer. L’observation de la nature est vécue comme un détachement de soi à soi. Le poème est ainsi un cri étouffé, un chant lyrique du retour aux formes originelles. Le sol est image de la filiation, de l’attachement à la mère, au cordon ombilical. La création de soi passe donc par ce caractère double dans la relation à la mère dont il ne peut s’extirper, car c’est un tout, un ensemble dans lequel il est enchâssé. Pour ce faire, Lorand Gaspar joue sur la dialectique du vide et du plein par le biais d’un langage structuré à partir de la désarticulation du monde. Et là, le « moi » passe à une pluralité « eux », « ils » dans le flux de la parole. Son identité n’existe plus, il est voué à au rapport intrinsèque dans le tourbillon de pronom de soi à l’autre, dans la perception de l’altérité. La dernière strophe du poème « répétition » souligne comment les bouleversements des choses entraine le renouvellement continuel de la vie. Màtyàs Varga nous invite à voir la structuration de la matière organique comme se conçoit la photosynthèse des plantes.

« bascule,
Toute chose entre
Dans le rayon lumineux
Et toi tu essaies maintenant
De couvrir à nouveau ton ombre
Avec ton corps » [5]

2 L’œil, un objectif ouvert sur le secret

Lorand Gaspar est très attiré par les hommes, les émotions qu’on peut capter à travers l’image de leur visage, la photographie sur la couverture de Mouvementé de mots et de couleurs, montre un homme le dos tourné dans le désert. La photographie du tirage de tête est plutôt une invitation à la méditation, comme le désert, escarpé, vieilli qui a traversé le temps. Cette femme observe, questionne, intrigue. Cette dame c’est le désert absolu, l’inconnu immense, reposant et méditatif c’est la luminosité d’un regard neuf et absent annoncé d’entrée de jeu par les éditeurs :

« Je regarde des photos qui m’accompagnent. Retour
À des endroits connus, croit-on, mais n’en reste.
Qu’un brasillement de couleurs dans la mémoire ... ». [6]

La photographie nous lie au souvenir, nous fait revivre des instants et c’est l’oeil qui capte tous les moments de la création, les impressions, les lieux, les couleurs. C’est le regard qui accompagne non seulement le poète mais aussi le lecteur vers les contrées qu’il choisit de nous mener. L’acte de photographier se veut ici un échange, un dialogue qui s’énonce sous le mode de la fracture entre mot et image. Car la photo est une image visible ordonnancée selon une cohérence circonscrite par la liberté que confère l’art de photographier (prise de vue suivant divers angles, perspectives plus claires, plus sombres, gros plans, en noir et blanc, en couleurs…). On peut, à partir d’un poème de Lorand Gaspar, établir un lien étroit entre l’histoire, l’art, la photographie, la science et la poésie. Dans l’objectif braqué sur ce qu’il regarde, Lorand Gaspar saisit au vol des images poétiques, des photographies qui incite la poésie, qui capte la vie dans la matière et pétrifie les mouvements, tout cela dans le silence d’un regard scrutateur dans la photographie originale du livre signée par Lorand Gaspar à la page 17 de Mouvementé de mots et de couleurs :

« Dans son regard entre une toile de tente et nulle part
On voit très bien le mouvement des yeux couleur de lointain
De l’écrivain qui n’a pas su résister » [7]

« Entre le temps qui n’existe plus, et le paysage arrêté.
Son œil de pierre aveugle,
Celui de l’appareil photo, ou l’œil d’encre
Du poème arrêté. » [8]

Le poète constate qu’il voit à travers la photographie la déchéance du corps dans lequel il va falloir vivre malgré tout. Après la mort, le corps redevient poussière, il épouse le sol qu’il a tant marché.

3 Et si le sol et le corps ne faisaient qu’un ?

Toujours un point central chez Lorand Gaspar, le néant, l’homme est formé autour d’un vide qui est au-dedans de lui. Image du sol et langage du corps motivent ce que la parole acte ou tait. Le corps prend le relai à travers un fort pouvoir visuel sur la manière de brosser un paysage même lorsque les expressions se heurtent à la difficulté des représentations. Même lorsque l’homme est frappé d’aphasie, il est incapable de dissimuler ses sentiments que le corps révèle, tout comme le milieu influe sur lui. Le sol est chez Lorand Gaspar, très révélateur, non pour limiter un champ mais pour servir de révélateur au corps par la photographie, pour ouvrir des voies prometteuses de la création artistique. Ce qu’on ressent au contact du sol, on peut le percevoir comme une fulguration ou une résonance inaudible qui recouvre l’être entier.

Cette photographie à la page 58 du recueil Gravure rupestre illustre bien la part belle de l’ombre dans notre vie. La vie est mystère jamais assez éclairé par les diverses définitions qu’on peut lui donner. Elle demeure radioscopique, se présente toujours, lorsqu’il faut descendre au plus profond des choses et des êtres, comme une radiographie. Elle comporte trop de noir sur blanc, le noir domine pour mieux éclairer sur les faits. Même les plantes entrent dans le cycle de la croissance de la floraison de la mort. Sur la photographie, on peut voir les ravages du soleil, les feuilles sèchent et choient, la terre est aride.
En tant que chirurgien, Lorand Gaspar a côtoyé la souffrance intenable de ses patients au quotidien et il veut la combattre en lui opposant par la poésie, la beauté, la vie. Le corps souffrant peut se délecter des beautés sur la terre grâce à l’art d’exprimer, de communiquer des émotions, de recueillir dans la nature tout ce qui peut l’aider à guérir de son mal, à percer à jour les méandres de sa nuit. A travers l’art, l’homme réapprend à respirer, à mieux apprécier la vie. Cette découverte des choses est liée à l’expérimentation scientifique et à la construction poétique. Une construction intelligente qui annihile au mieux les émotions qui nous font défaillir, détruisent le corps, nous font perdre la part lumineuse du poème. D’ailleurs, dans un Entretien avec Colette Guedj, Lorand Gaspar avoue : « Je pense que nos structures émotivo-affectives peuvent distordre nos pensées et être par là destructrices, limitantes, enfermantes tant qu’elles restent « réactionnelles », conditionnées, donc fermées à la lumière de l’entendement  ». [9] Bien qu’il s’en défende, Lorand Gaspar est à l’écoute des rumeurs des choses même si c’est pour poser des questions ayant trait aux sensations. Il semble bien que Lorand Gaspar propose une thérapie par l’art privilégiant la raison. Bien sûr ses mots se colorent de ses expériences, ils s’égrènent comme autant de consciences de connaissances toujours accumulés pour mieux cerner leur réalité, leur malléabilité, leur beauté.

TERRE ET PEAU
BRULEES

la bouche et les yeux
dépossédés
dépouillés

espace d’un cri
entouré d’
espace
entouré de
rien [10]

Pour Lorand Gaspar, la recherche continue «  Et si les mots s’avèrent parfois impuissants à communiquer un moment de "vraie vie", à faire partager ce qui nous est apparu comme une connaissance vive, puissent-ils du moins témoigner d’un immense désir de lumière partageable ». [11] Ce qui est bien vrai, c’est que ce que les hommes peuvent partager c’est le sol qu’on foule tous, la lumière du soleil qui éclaire tous les êtres. Lorsqu’on prend le temps de d’observer, de s’arrêter et de réfléchir sur ce qui peut nous apparaître anodin comme jouir des bienfaits de la terre et pouvoir regarder, grâce à la lumière, toutes les beautés de ce monde. Et Lorand Gaspar immortalise les lieux magnifiques, les personnes vues par la photographie. En fait, tout cela constitue des « riens » qui, sans doute, définissent la « vraie vie ». La « vraie vie » dont parle l’auteur c’est celle de la connaissance vive des choses, des êtres, que l’on perçoit lorsqu’on prend conscience de l’immensité de la terre, de ses ressources diverses. En elle se concentre toute l’histoire, l’art et les sciences, l’archéologie, la biologie, la géologie… qui se fondent dans la poésie en un RIEN, un vide. La vie serait-elle une recherche du sol absolu ? Un sol où se retrouve le poète méditatif et silencieux face à l’étendu des questions existentielles. La poésie serait-elle la recherche d’un espace infini, la soif de découvertes insolites ? Rien en tout cas ne nous laisse penser que le poète se lasse de parcourir cette terre aride qu’est le désert pour s’étonner au contact des éléments naturels, pour se ressourcer, trouver l’énergie nécessaire pour repartir vers de nouveaux horizons inconnus de la langue, des sciences. Avec lui, le lecteur parcourt le désert, s’arrête, s’étonne, découvre et recrée à partir de rien, un sol bien à lui. Le sol a besoin de l’ombre, de la lumière, le corps également se nourrit de cette dualité qui fait vivre le monde. Bien entendu, il y a plusieurs niveaux d’écriture, de strates de visions oniriques et telluriques, de couleurs, de touches personnelles. Toutes les composantes d’un univers pictural en immersion qui prend corps dans le poème.

P S :

Màtyàs Varga, Gravure rupestre, traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair, édition bilingue Le passeur, photographies de Lorand Gaspar, préface de Jean-Pierre Lemaire

Lorand Gaspar, Sol absolu et autres textes, Paris, Gallimard/Nrf, première édition 1972, 2001 pour la présente édition.

James Sacré et Lorand Gaspar, Mouvementé de mots et de couleurs, Cognac : Le temps qu’il fait, 2003.

James Sacré, La Peinture du poème s’en va, St. Benoît-du-Sault : Tarabuste, 1998.

© Pour toutes les photos : Lorand Gaspar

Notes :

[1] Lorand Gaspar, Sol absolu et autres textes, Paris, Gallimard/Nrf, première édition 1982, 2001 pour la présente édition, p.17.

[2] Màtyàs Varga, Gravure rupestre, traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair, édition bilingue Le passeur, photographies de Lorand Gaspar, préface de Jean-Pierre Lemaire, p.11.
[3] James Sacré et Lorand Gaspar, Mouvementé de mots et de couleurs, Cognac : Le temps qu’il fait, 2003, p.9.

[4] Màtyàs Varga, Gravure rupestre, traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair, édition bilingue Le passeur, photographies de Lorand Gaspar, préface de Jean-Pierre Lemaire, p.31.
[5] Màtyàs Varga, Gravure rupestre, traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair, édition bilingue Le passeur, photographies de Lorand Gaspar, préface de Jean-Pierre Lemaire,
p.57

[6] Les mots de l’éditeur en fin de couverture de Mouvementé de mots et de couleurs de James Sacré et Lorand Gaspar, Cognac : Le temps qu’il fait, 2003.

[7] James Sacré et Lorand Gaspar, Mouvementé de mots et de couleurs, Cognac : Le temps qu’il fait, 2003, p.16.

[8] Les mots de l’éditeur en fin de couverture de Mouvementé de mots et de couleurs de James Sacré et Lorand Gaspar, Cognac : Le temps qu’il fait, 2003.

[9] Lorand Gaspar, extrait sur le site www.revue-nue.org d’un Entretien avec Colette Guedj, Nu(e), n°17.

[10] Lorand Gaspar, Sol absolu et autres textes, Paris, Gallimard/Nrf, première édition 1982, 2001 pour la présente édition, p.132.

[11] Lorand Gaspar, Feuilles d’observation. Paris : Gallimard, 1986, p.115.

P.-S.

© Photographies de Lorand Gaspar.

Marina Ondo est née à Yaoundé. Elle a effectué des études de langue et littérature françaises à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et a obtenu en 2009 son titre de Docteur ès Lettres avec une thèse portant sur "La peinture dans la poésie du XXème siècle (Guillaume Apollinaire, Paul Eluard, Francis Ponge, Jean Tardieu)" et elle travaille actuellement sur des poètes tel que Philippe Jaccottet qui met en valeur une esthétique de conciliation entre la poésie, la musique et la peinture.

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