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21 décembre 2012, par Henri Cachau
Annabelle...
L’affiche était attrayante : un clown trompettiste hilare en premier plan, avec sur son pourtour des médaillons correspondant à des : trapézistes, jongleurs, dompteurs, etc., puis un qui l’attira concernant une ourse pétauriste... Si l’enfant fut subjugué par le plantigrade, son enthousiasme fut relativisé par son père lui faisant remarquer qu’il s’agissait de dressage ; (…)
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19 mars 2013, par Henri Cachau
Révélateur : solution employée pour le développement photographique, qui, par réduction en argent métallique des sels d’argent exposés à la lumière rend visible l’image latente...
« La force de l’hébétude », autrefois il en aurait ri de ce trait d’esprit relevant d’une amère constatation, celle de parents valétudinaires réduits et maintenus grâce aux dernières avancées de la science en état (…)
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12 septembre 2012, par Henri Cachau,
Jean-Manuel Simoes
On se trompe quand on identifie la réalité à ce que nous croyons voir, et heureux sont les photographes nous permettant, a posteriori, la réajuster, quitte à douter de celle antérieurement déclarée : ‘vue et approuvée !’... J’avais été averti, lorsque mon oncle –qui se disait parisien alors que banlieusard –, me dit : « Vois-tu, vous avez la mer, la forêt, l’espace, un privilège de landais ! (…)
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9 mai 2012, par Henri Cachau
Qu’importe
Qu’importe Dulcinée
Les répliques
L’adage de ces hautes vallées
Leurs suppliques...
Au diable les saisons
Leurs norias de misères
Adossés à l’ultime
Pouvions-nous contrefaire
De bonnes vieilles rimes
L’exorde salutaire...
Qu’importe l’implicite
L’ordalie
Les tourments de ces folles années
Mentir faisait partage...
Gardez-nous donc ô pères (…)
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22 juin 2012, par Henri Cachau
Ceux des petites classes nous en demeurions au stade de la devinette, de l’énigme, ainsi pouvaient naître des interrogations quant au sens réel ou métaphorique de ces mots que les grands, ceux du ‘certif’, peu ou prou à la hauteur du discernement adulte, prenaient un malin plaisir à nous refiler en seconde main. Ces : toison, con, rouston, fourrure, jardinet d’amour etc., qui en vérité (…)
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13 avril 2012, par Henri Cachau
Comment avait-il pu, Papa, dénicher mes esquisses, brouillonnes copies d’académies annotées aux fins d’une meilleure compréhension pour mes rustauds camarades, de non équivoques termes, découvrir mes luxurieuses ébauches pourtant dissimulées dans les bas fonds de mon armoire ? Drapé dans ma dignité de futur artiste je lui avais répondu que : « quiconque n’ayant pas tâté du nu artistique ne (…)
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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)
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25 octobre 2010, par Henri Cachau
Si l’une des façons de lire suppose la définition du roman comme aventure de héros en quête d’authenticité, une autre présuppose le lecteur comme s’accaparant de ce récit, le faisant sien en une lecture pouvant laisser place à des possibilités d’embrayage, des rebondissements... Attablé dans l’arrière salle d’un bistrot, adossé contre l’un de ses murs recouvert d’affiches et de photos (…)
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23 mai 2012, par Henri Cachau
Percevant comme une modulée déploration provenant d’un chœur de femmes réunies sur la place de ce village qu’il traversait, de surprenants appels, des : « Minets, mimines, minettes ou minous ! » cet ensemble polyphonique, outre le regroupement de générations féminines lui offrant l’aspect d’un bouquet de disparates cris primaires, cet étranger à la commune fut surpris par ces lamentations. Ce (…)
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9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)