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1er février 2012, par Aliette G. Certhoux
Si le radicalisme rigoureux peut conforter la pensée, il peut tuer l’activisme. Il y a des compromis qu’il ne faut surement pas faire pour ne pas basculer dans la réversibilité de l’action ou du programme, reste à savoir lesquels, mais il en est qui pourraient bien devoir être nécessairement faits pour rester en masse progressiste et progressive, reste à savoir lesquels.
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Le « staff » (…)
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4 juillet 2015, par Aliette G. Certhoux
Quand le lyrisme du mal circule à travers la structure évolutive d’un roman, ou d’une nouvelle, alors il devient organique — il monte en puissance de façon subliminale puis advient en nécessité esthétique. C’est la sublimation du mal. Cela peut concerner le meurtre, la maladie, le jeu et toutes sortes de désirs destructeurs ou auto-destructeurs, ou de prédations, à propos desquels la liberté (…)
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21 juillet 2010, par Aliette G. Certhoux
1 MAI 2009 : PASSAGE DU CHAT DE CHESTER ÉVIDEMMENT EN CONCLUSION. À propos de L’esprit du nihilisme : Une ontologique de l’Histoire, de Mehdi Belhaj Kacem ; collection "Ouvertures", éditions Fayard, Paris ; mars 2009.
Avertissement : Dans le cadre de la rubrique "Carte blanche", cet essai a donné lieu à la performance expérimentale publique de son évolution vers sa version définitive, en (…)
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9 juillet 2012, par Aliette G. Certhoux
L’année 2010 est le centenaire de l’hommage qu’André Gide rendit à Charles-Louis Philippe après sa disparition, — dès les mois de janvier et février suivant sa mort, — avec l’opus 14 de La Nouvelle Revue Française. Cet opus réédité en 2009, présente les références incontournables d’un premier contact avec la biographie de Charles-Louis Philippe et des principaux auteurs qu’il intéressait (…)
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22 janvier 2016, par Aliette G. Certhoux
à Edwige Belmore
VIII. LA GARE FERROVIAIRE DE SÈTE
Dalilah, Barman (Pedro), Zip
15. On se connaît
16. Tout le monde se connaît
IX. LA PLACE À QUAI DU PAQUEBOT-ÉCOLE
Dalilah, Barman (Pedro)
17. Un grand vide
La gare ferroviaire de Sète — 15. On se connaît
Au buffet de la gare, un marin en tenue d’été de la marine nationale (sans doute en permission) s’acharne sur (…)
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25 mai 2011, par Aliette G. Certhoux
DÉDICACE. Comment nous nous sommes connus ? C’était à Vincennes, au Comité de base. Ce que nous avions de différent des autres, c’étaient les enfants. Nous avions chacun un enfant. Jean-Paul et Claudie — Je dis son nom parce que Jean-Paul l’a publié en exergue de deux de ses livres, — avaient un fils et mon compagnon et moi, déjà mariés, nous avions un fils. Mais ni Claudie ni mon compagnon — (…)
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24 octobre 2015, par Aliette G. Certhoux
à Edwige Belmore
IV. LE PLANCHER DES VACHES
Dalilah, Douanier, Panama, Blonde (Zip), Fred, Camel, Vincent.
7. Vogue le navire
8. Arrivée de l’« Agadir » à Sète
9. La gifle
10. En Camargue
Le plancher des vaches — 7. Vogue le navire
À l’aube, la silhouette de l’« Agadir » navigue comme s’il se reposait sur une mer d’huile.
Le pont est désert, excepté un (…)
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30 janvier 2014, par Aliette G. Certhoux
Pour ceux qui sont à Paris il faut se dépêcher d’aller voir le spectacle expérimental et transgenre TETRAKAÏ sous le chapiteau dressé à La Villette jusqu’au 9 février inclus. C’est exceptionnel — entendre que la qualité de la recherche est jamais vue, mais en outre que les conditions sont tellement aléatoires et nombreuses, et ce genre de spectacle coûteux quoique sans les paillettes qui (…)
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8 août 2017, par Aliette G. Certhoux
Jean-Paul Curnier est mort le 5 août 2017. Inhumé le 8 août au cimetière d’Arles. Sa disparition serait une catastrophe mais il ne disparaîtra pas. Son œuvre prolifique dit que sa vie posthume en correspondances multiples prendra son temps.
Si l’humour est une substance de la pensée c’est au moment où l’incongruité ne fait pas seulement advenir le rire mais jusqu’à l’altérité en existence. (…)
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18 avril 2013, par Léon-Paul Fargue,
Aliette G. Certhoux
C’est en 1906, après le déboire du prix Goncourt, que Philippe entreprit d’écrire Charles Blanchard. Il répétait volontiers alors : Des romans ? Non, ce n’est pas cela que je veux faire, on arrange toujours un peu l’intrigue et le reste en vue du livre à 3fr 50. Je ne veux plus y songer ; et, du reste, pour ce que le "livre" vous rapporte ! Non ; j’écrirai désormais sans souci de la (…)