- 14 août 2011, par Robin Hunzinger
Après ces quelques semaines en Afrique et l’écriture de ce carnet de bord, je commence l’écriture des films que j’aimerais y faire.... Presque deux ou trois projets....
J’aimerais rencontrer des Européens, des enfants franco-ivoiriens, des ivoiro-européens qui ont vécu une enfance africaine, particulièrement en Côte d’Ivoire....
Des personnes qui ont vu au cinéma des films comme "Rue princesse" de (...)
- 14 août 2011, par Robin Hunzinger
Nous voici à l’aéroport. Il est une heure du matin. Les passagers pour Casablanca embarquent. Dans une heure nous nous envolons. L’atmosphère est très calme. On vient de saluer les parents et les amis qui sont venus nous accompagner. Aya voulait rester et moi abréger ce moment que je trouve toujours très dur. Tim, lui, ne veut pas partir. Il me demande déjà quand on va revenir.
Fièrement il épelle (...)
- 13 août 2011, par Robin Hunzinger
La fin du voyage approche alors que nous commençons seulement à nous habituer et à aimer nos levers à 6 heures du matin.
Nous avons parcouru la ville. J’aurais bien voulu aller au zoo d’Abidjan mais je connaissais le sentiment que j’aurais sans doute éprouvé en y allant. J’ai filmé il y a quelques années le seul zoo de Palestine.
Ce matin nous sommes allés faire des courses dans le grand marché (...)
- 12 août 2011, par Robin Hunzinger
De retour à Abidjan. On a décidé plein de choses mais il fait chaud, les moustiques me dévorent la nuit et le ventilateur marche uniquement par intermittence. Le quartier où nous habitons est loin de tout et je suis fatigué de devoir à chaque fois négocier les prix des taxis.
Pas envie de bouger. Juste envie de dormir vraiment. Le retour de Sakassou a été violent. Envies de je ne sais quoi. (...)
- 11 août 2011, par Robin Hunzinger
Drôle de nuit ce soir à parler avec mon fils de la mort.
Pour lui, la mort c’est le sang : " Et puis après papa il se passe quoi ? Moi je ne veux pas aller au paradis."
Comment expliquer à un enfant de cinq ans la mort, notre fin, nos rêves et nos croyances sur l’après ?
Agnostique, je n’ai pas de réponse toute faite. Je lui parle de Jésus comme d’un prophète, mais je vois que je n’arrive pas à (...)
- 9 août 2011, par Robin Hunzinger
Il s’est mis à pleuvoir très fort. Nous étions tous sous l’auvent de la maison.
Béa se mit à coudre une robe pour ma fille alors que Denis regardait jouer les enfants avec le petit train que leur avait apporté Tim.
Aya, elle, préparait déjà les valises à l’intérieur.
Moi je buvais un léger vin de palme tout en regardant les enfants.
Aucune envie de partir d’ici. Tim semblait d’accord avec moi. (...)
- 8 août 2011, par Robin Hunzinger
"Mes livres en couleurs : Raturés par moi, ouverts la nuit, enterrés dans le sable, repris ! Comme d’humbles fétiches ! En un sens, un joli coup de pied au cul de l’art moderne qui n’a jamais su en inventer un seul. Etranges livres : parfois faits de signes, de traces. L’Afrique appelle les signes et non pas le récit."
François Augérias sous le pseudonyme de Abdallah Chaamba
Quatre jours ont passé (...)
- 6 août 2011, par Robin Hunzinger
"De fil en aiguille, et à mesure que je m’accoutumais à ce milieu nouveau, je cessai de regarder les Africains sous l’angle de l’exotisme, finissant par être plus attentif à ce qui les rapprochait des hommes des autres pays qu’aux traits culturels plus ou moins pittoresques qui les en différenciaient. "
Michel Leiris, L’Afrique fantôme
Après 4 jours de voyage, on se pose enfin. On habite dans une (...)
- 5 août 2011, par Robin Hunzinger
Desservie par la ligne des chemins de fer Abidjan-Niger qui relie Abidjan à Ouagadougou au Burkina Faso et dont l’exploitation est assurée par la Sitarail, Bouaké constitue un carrefour commercial. Pour le moment personne ne prend le train. Pas sûr me dit-on.
Le marché face à la gare routière est immense. Je remarque vite que les soldats des anciennes forces nouvelles ont gardé leur mauvaises (...)
- 4 août 2011, par Robin Hunzinger
Pour se rendre à Sakassou, au centre de la Côte d’Ivoire, dans la région de la Vallée du Bandama, en pays Baoulé, il faut se lever tôt afin de rejoindre la gare routière UTB d’Adjamé. Compter une heure de Riviera 3 en taxi à 7 heures du matin. Bouchons assurés. Arrivés à la gare on croise des vendeurs de bangui, de viande, de poulet ; des vendeuses de poissons braisés, de porcs au four, d’attiéké… (...)