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ENEZ EUSA (le livre des fragments) - 3/3 

Journal d’Ouessant — troisième (et dernier) cahier

jeudi 12 août 2021, par Lionel Marchetti (Date de rédaction antérieure : 6 octobre 2018).

 

ENEZ EUSA
(le livre des fragments)

Troisième (et dernier) cahier — 3/3
Premier cahier
Second cahier

…♢…

Photographie en frontispice
de
Bruno Roche

Qui suis-je ? Simplement un courant qui passe (a flow).
Une forme parmi une infinité de formes.
Une forme parmi d’autres qui suit son propre cours.

Swâmi Prajnânpad

Sur la plage,
des galets, peut-être des écailles
rejetées là à marée haute,
en proie aux affres de quelque métamorphose,
luisent.

Galway Kinnel

Finalement toutes les tempêtes
quelles qu’elles soient
ne sont que la périphérie d’un calme.

Ko Un

ENEZ EUSA
(le livre des fragments)

Journal d’Ouessant — Troisième cahier

13 + 2 poèmes

VENT ET FALAISES

Journal d’Ouessant

Perte du sens
entrée autre part
parcours de l’habitude sur l’habitude — le piège

Le vent remonte des plus hautes falaises
il chasse, définitivement, les pensées inutiles (toute cette confusion reste sur le bord du chemin)

Espace froid, bientôt glacial

Luminosité porteuse d’orages

Quelques relents viennent se mélanger au sable gris-orangé

L’espace s’ouvre, se referme et finalement s’ouvre

Le cycle des saisons

Une phrase, plus qu’une saveur — un instant premier.

LITTORAL

Vision immédiate, sans secret — accompagnée d’un vent salé
sur mon visage.

ROCH WARK

Parmi les eaux troubles
la houle laisse place à l’escalade cuivrée, jusqu’à la fusion
d’un soleil matinal dévoré par des nuées

L’acidité surprenante de ces roches noirâtres
bavant du sel, recouvertes d’eau foisonnante et nerveuse
annonce le pays des naufrages

Micro-climat

De longs déplacements d’air
sur l’intégralité de la surface de la mer
avancent jusqu’à nous

L’océan n’est pas plat (cette fois-ci, j’en suis sûr)

L’océan est vivant

J’ai vu des masses d’eau informe prendre corps
puis s’affaisser en silence
j’ai vu, alors même que nous étions au large
un rocher peigné par de longues branchies gélatineuses
disparaître
pour reparaître transformé

Comme si l’océan respirait

Comme si l’océan était de chair

Les mois les plus sombres : cette grève où l’eau âpre et rugueuse scie rapidement les falaises
jusqu’à dégager de gigantesques avançées minérales, coupantes, redoutables

Ici, en ces régions sauvages
même les goélands hésitent à établir leur demeure.

VERTICALE

Un cri rapace ouvre le ciel et s’accorde avec l’espace

Va et vient
absorption, résorption

Champ d’énergie, foisonnement — émergence.

POLARIS

Les formes observées
(quelques milliers d’étoiles et constellations)
sont déjà notre histoire

Mouvements incessants, chute perpétuelle de matière, lignes du monde — la blancheur d’une clarté au-delà des faits. [1]

DU JOUR ET DE LA NUIT

5 h

Ce matin, la roche est devenue bleue
le ciel s’est ouvert et l’air circule, glacial, rapide, depuis la haute atmosphère

Arc en ciel des éléments, tournoiements

Une lune impeccable se tient là
œil froid, œil chaud

Un claquement de doigt — tout est encore là.

PARADOXE

Les structures que l’on construit à leur tour nous construisent

Quelle est la question ?

Une lumière pâle, étrangement oblique, se dépose sur la page
— une recharge, une relance —

Les pensées (des ondes sur un océan immobile) finiront.

ROCH’AR VERGLAZ (L’ÎLE DE L’ÉPOUVANTE)

Celtic Sea

Les grèves de l’île s’effondrent sur un à-pic en forme de voûte
soutenue par une matière rongée
dissoute et nettoyée, au fil du temps, de toutes substances inutiles

L’attaque constante de l’océan et du vent

Roch’ar Verglaz, face nord-ouest

En se penchant du haut des falaises
agenouillés sur l’efflorescence savoureuse d’admirables lèvres d’herbes
et dont les renflements, où perle l’humidité, sont savamment peignés par des bourrasques incessantes
nous découvrons, à l’aplomb, une caverne odorante

Ici s’effiloche un collier de gigantesques laminaires abîmées par la tempête

Sur la pierre menaçante s’agrippent quelques coquilles noircies

Un ignoble écrin de détritus
apporté puis oublié par la marée depuis on ne sait quel gyre océanique
surnage

Plastiques, bidons
bois d’eau
palette concassée, câblages et cordages enchevêtrés
flacon D§G, conserve Tortellini, boîte métallique Kellogg’s

L’excavation s’ouvre sur une combe encore plus encaissée
des masses d’eau laiteuse s’engouffrent par l’arrière et par bouffées
le territoire de l’humide résonne en un lent et long mouvement

Le sol, épicé
et coloré de bandes de lumière réfléchies depuis les parois détrempées
crépite sous nos pas

L’érosion hurle au travers d’un millier d’infiltrations aigues comme du feu

Sur ce tas d’algues pourries
grignote une colonie de mouches minuscules, méfiantes et surtout, étrangement silencieuses

Qui, de l’Homme, de la roche
des animaux qui vivent ici
saurait nous renseigner sur de telles intentions océanes ?

Il nous faut partir, désormais, afin d’éviter le piège

La marée monte
et d’ici quelques heures
tout sera recouvert par les pleines eaux.

DELPHINUS DELPHIS

48°28’ nord / 5°06’ ouest

Énorme mammifère échoué parmi les roches anonymes
peau bleuâtre, verdâtre, grise, sale
piquetée de grumeaux infectes
un trou net sur le flan d’où sort un fin liquide sombre et puant
(un harpon l’aurait-il percé à cet endroit ?) mâchoire armée d’une centaine de dents coupantes comme autant d’aiguilles
—  un dauphin —
en train de pourrir
nageoire caudale anormalement vrillée
aveuglé par ses propres yeux bientôt disparus, gobés, certainement, par quelques crabes ou insectes vicieux

J’évalue : 160 kilos de chair putride encore ferme
intouchable
alors que la fine peau du crâne, presque fondue
laisse transparaître un socle où vient s’enchâsser
coriace
l’os du grand bec souriant…

J’ai nagé dans le grand océan

J’ai frayé, longuement, avec les courants froids et profonds
osant m’aventurer dans les zones extrêmes du globe

J’ai dépassé les limites du territoire de mes frères les plus robustes
pour gagner
La pointe des tempêtes
et rejoindre, enfin
porté au-dessus d’une faille abyssale par un courant nouveau
la fameuse mer chaude

Mare medi terra
où vivent nos congénères blancs

…Gulf Stream
Atlantique nord
Labrador
Grœnland oriental
&
Courant de Norvège...

…de retour, après de nombreuses années à errer en ces parages
ayant suffisamment profité de la clémence du sud
j’ai fait l’erreur d’approcher, en
Atlantique près des grands fonds de la mer d’Iroise
un invraisemblable navire métallique où des hommes habillés de jaune me faisaient signe

Ils semblaient amicaux
mais, soudain
alors que naïf et heureux, dans mon élément, j’offrais la vigueur de mon flanc
un imbécile à déchargé sa haine
s’aidant d’un objet de métal fin qui a transpercé, sans un bruit
mon corps de part en part

J’ai crié si fort que même la pieuvre des abysses à entendu mon appel

Hélas, aujourd’hui, quelques semaines plus tard
me voici revenu
après une errance toute en souffrance
n’ayant pu prévenir les miens
…tué
et
seul…

en train de pourrir, désormais, lamentablement
sur cette grève noircie d’algues mortes et de pétrole.

ÉCLAIRS & TOURBILLONS

L’accumulation, le jeu plus ou moins maîtrisé
(la palette reste délibérément complexe)
crée des nervures, une tension
un arc
pour ne pas dire cette surprenante circulation de forces au sein de la substance

Un saut, à cet instant

De la matière naît la matière
quelque chose, tout d’abord, de l’ordre du mystère
et bien au-delà

Puis une clarté

Et de l’espace

Voici le chant
la pensée de ce qui est — éclairs et tourbillons

Sans question, sans réponse.

CAHIER 36

J’écris, je griffonne sur les livres, ici et là
à même les espaces blancs
dans les fissures

N’est-ce pas là rendre aux mots les reflets qu’ils suscitent
afin de recueillir un peu de souffle et de précision
jusqu’à toucher ce rebord indicible où quelque chose, semble-t-il, s’est enfui ?

QUELQUES TRACES

L’apport précieux d’un mouvement ferme, sonore et profond

Écrire depuis l’aube
face à l’océan

Se lever, observer, écouter, aimer, enfin voir

Se retourner sur ses pas

Les quelques traces sur le sable sont un langage inscrit sans ambiguïté
bientôt effacé — voici l’horizon du monde, le bord
lorsque à tout instant l’aube paraît.

&

LES VŒUX DU SILENCE (POINTE DE PORZ DOUN)

Pour Bertrand Sinapi et Amandine Truffy

Ramasser, se pencher, humer
chercher par terre et sur les grèves
au niveau de la basse mer
plus que du sable ou des algues
quelques résidus sous les galets
ces imposantes pierres rares griffées par la tempête
ou encore les débris oubliés à la suite de multiples naufrages

L’eau, d’humeur inégale
—  jusant
fin du jusant —
nous engage à comprendre le grand processus

Entre vagues, frappes et ressac

Un monceau d’algues compliquées, branchues, ocres et miel
saccorhiza bulbosa et fucus dentele
isolées par la marée
(et qui ressemblent à ce que l’on imagine découvrir
—  ou lire —
dans un estomac béant)
font des nœuds
arrangeant un semblant de filet

Granits, ardoises, craies
pierres tachetées de lichens : ici se disputent trois minuscules étrilles querelleuses

Une dizaine de clovisses mortes, retournées
certainement becquetées par les goélands
suintent
offrant les restes de leurs entrailles bleu sale

Littorines, gibbules, je ne sais quels autres coquillages et surtout ces hydraires, algues magnifiques, imposantes
grandes comme des arbres couchés

Deux, cinq, six petits crabes enragés, carapace tabac vert-noir
disparaissent en flèches dans une fente rocailleuse encore imprégnée
acteurs d’une chorégraphie protéiforme, à même le sol, en ces instants de basse laisse

Un peu d’eau ruisselle depuis les prairies vers cette crevasse minuscule qui s’infiltre sous la grève
l’eau douce rouille savamment les galets
puis tente sa chance
à l’assaut des lointaines fosses salines

Polystyrènes, capsules, canettes
os de seiche
une bouteille de verre piquetée
dans le goulot brisé un Bernard l’ermite mécontent

À l’équilibre sur un galet
ce magnifique gant de plastique jaune fluorescent
presque neuf
signe notre époque finissante : sera-t-il l’unique message laissé ?

Réponse incongrue, désopilante
si l’on songe à la manière ingénieuse dont les Hommes apposaient leurs mains soufflées de pigments
sur les parois des cavernes anciennes

Nous vivons sur cette Terre, nous le savons

Sommes nous loin de ce qui participe, intimement, à la sève du monde ?

Notre parcours quotidien, sur les sentiers côtiers
à l’écoute du vent qui siffle
face à la beauté, face à ses complexités
en suivant, toujours, sans trop laisser de traces
la chute de l’astre, son ascension
participe à l’érosion —

— à la manière du façonnage de ces profondes galeries souterraines où s’enfonce la marée
et ce, depuis le début

Depuis le début du temps.

—  — —

ENVOI

...comme deux bouteilles jetées la mer...

1.

JOURNAL (DU CAPITAINE DE LA GORGONE)

19 décembre 1869

Naufrage de La Gorgone sur les récifs de la chaussée des Pierres-Noires

Extrait d’un manuscrit trouvé dans une bouteille jetée à la mer

Celui qui ne sait plus rien, celui qui a tout oublié
—  a-t-il vraiment connu ? — file vers le nord

Pourquoi la mémoire semble-t-elle si peu fiable ?

Et cette volonté première d’être léger, le moins harnaché
n’est-elle pas le visage caché d’un attelage mental bien plus pesant
au point de rendre notre navire lent
et aveugle ?

Les termes du voyage : mourir vite
et finir décomposés
sourire perdu à la nature
empalés, tous
au pied de ces falaises immondes et désespérément immobiles

Un piège — n’était-il pas confiné sous ces brumes épaisses ?

Comment s’en sortir ?

Le choix de chaque instant, voici la clef ! Pour ces quelques lueurs, enfin, à l’horizon des directions
plutôt que cet abîme noir et glacial

Pire encore : cette boîte crasseuse
—  notre cercueil —
à la dérive sur l’océan

J’ai vu des animaux étranges frayer discrètement en ces parages
j’ai été stupéfié par leurs grands yeux circulaires
qui me regardaient
fixement

J’ai entendu grincer les cordages pendant des heures, des jours et des nuits

J’ai éprouvé, hélas
l’odeur des cadavres d’une partie de l’équipage
j’ai observé, affolé
incapable de détourner mon regard
leurs membres sucés par des milliers de crevettes qui pendaient le long de leurs muscles morts
(elles semblaient jouir de cette puanteur, elles couvraient les corps en entier comme un manteau de vers fourmillants)

Comment s’en sortir ?

Il ne s’agit pas, selon moi, de calculs très savants
—  quand bien même je sais parfaitement lire les cartes, tout comme je maîtrise l’astronomie et l’usage du sextant —
mais plutôt d’éprouver, puisqu’il est trop tard, de la façon la plus limpide et dégagée qui soit
l’instant plein du peu de vie qu’il me reste
au lieu de considérer, pour rien
l’espace vide et hostile
alentour
qui me cerne ; et attendre —

L’aiguillon, dans mon dos
continûment secrète une pression
jusque sur mon cœur
tout semble se tarir
la fuite de l’entier
progresse
et la vision de l’entier
se fait rare

Quelque chose cingle, me voici seul —

—  est-ce le vent ?

Est-ce la vie ?

Est-ce la mort ?

&

2.

JOURNAL DU GUILLAUME MARIE (EXTRAITS)

Printemps 1775, le Guillaume Marie, navire anglais de 150 tonneaux, en provenance de Cadix, dont la cargaison est composée de sel, citrons, oranges et de 22 000 livres en argent monnayé, talonne les écueils…

Quelques extraits choisis du journal du Capitaine

Jour 7

Ciel et nuages, à distance, se dévident
puis se divisent en autant de paquets multipliés et menaçants

Nuit intestine, fatigue, suées

Changement de cap : à tribord
bien au-delà de la grand voile chiffonnée
une formation climatique d’humeur maligne, parsemée d’éclairs
se ferme sur elle-même, s’étrangle
puis se gonfle

Nous annonçant la pire des tempêtes

Adage de Salomon :

« Le typhon emporte les brutes - le juste tient bon.  » (10,25) [2]

Jour 9

Comment dormir, ainsi ballotté ?

Je garde, depuis des jours, les yeux grands ouverts

Un papillon (est-ce un animal de rêve ?)
indifférent à la houle qui creuse nos boyaux en une horizontale impossible
grignote ma tête

Les boiseries asséchées, à l’avant du navire, hurlent

Gabot le perroquet ne chante plus ; ses plumes semblent être de colle

Forcé de voir
et ne rien voir — comment vivre ici ?

Moi qui voulait tout découvrir
amoureux des hommes et des espaces infinis !

Adage de Salomon :

« Sans gouvernail le peuple coule —
de nombreux conseillers le sauvent.
 » (11,14)

Jour 10

Nuit torrentielle

Tempête, cris des cordages
pour combien de temps ?

Adieu l’amitié avec les songes
voici lentement venu l’hiver, voici l’ennemi — la fin du jour associée à la tuerie de la nuit

Adage de Salomon :

« Telle ligne droite aux yeux d’un homme
conduit à des lignes de mort.
 » (14,12)

Jour 13

Énigme matinale :
un œil énorme, quasiment vert, sur l’horizon
une sorte d’iris volcanique, plus grand que le soleil
badigeonné de couleurs jusqu’à la perte de toute aspérité
—  une idée de la mort ?

Quelques mots à peine audibles, glanés ici et là
quelques phrases plus ou moins cinglantes

Qu’en est-il de mes Hommes ?

Pourquoi restent-ils silencieux ?

S’il n’y a plus rien à voir, y a-t-il quelque chose à écrire ?

Adage de Salomon :

« Fuis le fou :
rien à prendre à ses lèvres.
 » (14,7)

Jour 17

Lumière stridente depuis le miroir d’eau

Immobilité contenue de l’atmosphère

À l’horizon, une architecture nuageuse gigantesque
désordonnée, dangereuse
cumulus empilés sur les hauteurs
où l’on imagine triompher le plus grand des Dieux —
—  il gronde, depuis tout là-haut
armé de courbes électriques qui lacèrent le ciel jusqu’à le faire pleurer de douleur

À l’avant du navire le feu s’est éteint

Il ne reste plus que cette odeur de soufre —

Proverbes :

« Ne te vante pas du lendemain
sais-tu ce qu’enfante aujourd’hui ?
 » (27,1)

Jour 21

Un chant, venu des espaces les plus profonds
affleurements paradoxaux, os, crânes, poussières, lectures incandescentes
et la montée subite
—  une éclosion — de l’intensité du monde

Océan

Sortir pour rejoindre le grand flux

Enfance, jeunesse, enfance
la percée soudaine — l’ardente maturité
dans un corps jeune, sans trop d’idées préconçues

Nos heures les plus belles

J’ouvre, encore une fois, les Proverbes :

« (.../...) et tes yeux voient des créatures ton cœur délire
tu te retrouves couché au centre de la mer couché à la pointe du mât :
On m’a battu
je n’ai pas mal
on m’a cogné
je ne sens rien
quand vais-je me réveiller ?
Très bien
je continue
je cherche encore.
 » (23, 33)

L’absence du guide semble longue aux yeux du dormeur

Qui parle ?

Mis à part ces quelques fourvoiements
qu’il s’agirait, un temps, de parcourir, d’ausculter puis d’abandonner
— une leçon est une leçon —
se profile ce moment de la vraie décision

L’étape absolue de la hache
et des parfums.

FIN

.

Premier cahier

Second cahier

.

P.-S.

Photographie : © BRUNO ROCHE, 2018 (portrait de L. M.)

UNE photographie — UN poème …/… © Lionel Marchetti - 2010 / 2018

Seul près de la mer
tel un esprit seul dans l’univers

Kenneth White - Le grand rivage

Notes

[1William Carlos William, cité par Kenneth White, in Le gang du Kosmos, éd. Wildproject, 2015, p. 225.

[2Tous les proverbes cités dans ce poème proviennent de la Bible, in Proverbes, Adages de Salomon, traduction de Pierre Alferi, avec Jean-Jacques Lavoie, éd. Gallimard folio, 2004.

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