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5 septembre 2014, par Mohamed Kacimi
Il y a quelques années, j’ai eu la chance de bénéficier d’une résidence d’un mois à Tunis. J’habitais le charmant « palais » Haïdar dans la Médina. Dans mon contrat, établi par les services culturels de l’ambassade de France il était stipulé, noir sur blanc, que je devais, à l’issue de mon séjour, remettre un texte qui, je cite, « respecterait les traditions, la sensibilité et la culture tunisiennes ». J’ai passé un mois à me creuser la tête, comment pondre un texte sans froisser la sensibilité de la dictature ? (...)