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2 novembre 2012, par Frédéric L’Helgoualch
Les phrases sont balancées compulsivement sur l’écran. Comme un besoin naturel trop longtemps retenu. Mes mots ont mis quinze ans à se trouver et mûrir. Ils jaillissent brutalement aujourd’hui, enfin. Simples mais aiguisés comme des lames. Enfantins mais guerriers. Interrogatifs, désespérés et exutoires : « Tu m’aimes ? M’as-tu jamais aimé ? Es-tu capable d’aimer quelqu’un ? » Je ne me relis pas (je ne veux pas risquer un vacillement de dernière minute). « Envoyer ». Voilà. C’est fait. Quinze ans de silence (...)