En réponse à :
5 juin 2006, par Julien Theron
Je pose le coude sur le rebord de la meurtrière et pointe l’objectif, à travers le mur épais de plusieurs mètres et sa fenêtre gelée, vers l’autre tour du château qui surplombe la ville. Le cliché vaut l’effort équilibriste, mais la focale ne veut se faire que sur le montant de la fenêtre. Garder son calme, respirer, retenir son souffle embué, shooter une fois encore. Quelques pas claquent à deux dizaines de mètres en dessous de moi. J’écoute en tentant de rester concentré sur cette photo exaspérante. (...)