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16 septembre 2011, par Octave Mirbeau (1848 - 1917)
Et je songe, avec une joie sadique et une très nationale fierté, que, dans quelques jours, sera ouverte la période électorale. On peut même affirmer qu’elle l’est déjà, qu’elle l’a toujours été, et qu’étant donnés nos mœurs parlementaires et nos goûts politiques, qui sont de nous mépriser les uns les autres, cela ne changera rien à nos habitudes et à nos plaisirs. Mais ce qu’il est impossible de prévoir, c’est sa fin, et si jamais elle aura une fin. Dieu veuille que non ! Par quelle suprême farce, par quelle (...)