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26 août 2011, par Xavier Leton
J’édite à nouveau ce texte issu d’une nouvelle épistolaire. C’est la dernière lettre de cette nouvelle — mauvaise nouvelle ? C’est bientôt le dernier texte de cet « édito_d’été ».
Cette lettre marque la fin d’une histoire. C’est un coude plié qui tend la main vers le clavier. Les doigts face au désordre des lettres du clavier C’est le début d’une fin. Parce la fin dure longtemps. (…)
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23 août 2011, par Jessica Resmond,
Xavier Leton
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
Dans le monde de l’amour et de toutes les amours, la volonté est battue d’avance : plus nous voulons "quelque chose", plus elle se dérobe. La conscience de soi est illusoire. Les amours ne marchent que quand elles nous font marcher ; non pas quand nous voulons les faire aller.
[...]
L’errance érotique, Kostas Axelos, La Lettre Volée, (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Bruxelles
Bruxelles est le début de la création des Villes.Allant.Vers. Elle fait suite à une autre création intitulée "Réclusion Volontaire". Il s’agissait de vivre de créer dans les musées, jour et nuit, sous la surveillance des caméras et des visiteurs, mettre en péril ces surveillances et ces modes d’enfermements.
Très tôt, il m’est apparu qu’il fallait sortir. La surveillance était (…)
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19 août 2011, par Xavier Leton
je prends, à nouveau...
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
« Chaque couple, quel qu’il soit, comporte un troisième personnage continuellement présent. [...] Avec ou sans ami de la femme, avec ou sans amie de l’homme, avec ou sans souvenirs écrasants, paternels ou maternels, avec ou sans enfants, avec ou sans nette perspective d’ouverture, les deux partenaires de chaque (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piétons :
« Respect » pour ceux qui parlent dessinent peignent racontent pour ceux qui se taisent.
Si les « Tag’s », les signatures sont dessinés sur les bornes les bancs, et plus si affinités ; les graffiti sont dessinés à la périphéries du quartier. Les derniers murs aveugles du quartier tournent leur regard vers l’autoroute et le « Stade Olympique », les fresques urbaines ont (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Nous travaillons avec des dames, cette fois. La cinquantaine, venant du monde entier, elles sont discrètes et silencieuses. Elles ont appris à passer inaperçues. Filmer sans que les frères, les maris ne les voient, est un jeu auquel elles se prêtent, plus ou moins facilement.
La fontaine apaise autant que la mer. « Les soucis s’échappent et ça va mieux... »...
La mer (…)
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6 mai 2009, par Hafid Braham,
Xavier Leton
C’est le premier film de fiction que je vous présente. Comment filmer la pauvreté qui gangrène la société algérienne, sans tomber dans une critique acerbe des pouvoirs, ce qui condamnerait le film à ne connaitre aucun public ? Comment filmer la solidarité, l’amitié profonde qui unit les habitants d’une ville, d’un quartier ?
Au lendemain des élections où tous les pouvoirs se mêlent pour (…)
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17 août 2011, par Xavier Leton
L’amour du pouvoir à consommer.
« C’est ici »,
vous y êtes
La lente ascension du coq.
La chute du chien.
la lenteur du coq garantit
que jamais
rien ne change, ni de lieu, ni de temps. Patte après patte,
le minuscule « a_volatil »,
entame une marche immobile, nourrissant sa gloire, de la chaire à tuer et à vendre, de son impuissance à prendre son essor, (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le montrer.