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16 août 2011, par Annie Abrahams,
Xavier Leton
Publié pour la première fois le 2 novembre 2007, je publie à nouveau le film, Les chênes verts, d’Annie Abrahams. Cette fois, dans le cadre l’éditorial estival 2011 intitulé « Vous êtes ici ».
Aujourd’hui, je vous propose de poser le regard sur un amour filiale & filaire.
Rien ne semble bouger.
l’amour passe par les mains,
les cartes et les fils.
Bonne vision & bonne (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage piéton :
Qu’est-ce qui peut faire peur à un enfant dans un hôtel ? Pourquoi cet hôtel du Panier, à Marseille, fait-il peur ?
L’hôtel est sur le chemin de notre « parcours commun ». Depuis le début des VillesAllantVers_Marseille dans ce quartier, l’hôtel est un espace particulier. La chambre d’hôtel est le lieu où vivent certains des élèves, d’autres squattent.
L’hôtel est une (…)
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9 août 2010, par Xavier Leton
Pas Sage_Piéton :
À Marseille, les maraîchers sont des points de rencontre. Ils rivalisent d’ingéniosité pour colorer leurs vitrines avec les fruits et légumes.
Les enfants attirés par les teintes vives, se collent le nez face aux étals. Là, le nez dans les odeurs et les couleurs des fruits et légumes, ils accordent des vies et des progénitures improbables aux natures mortes.
Le point (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons :
Est-ce un point de rencontre[S] ?
C’est un espace partagé, par-delà la « frontière ». Un lieu où nous nous retrouvons ensemble. Avant de partir en courant pour partager cet ensemble, ailleurs ?
Bien sûr, il y a la « frontière » transgressée, l’interdit. Celui que nous emportons, ce que nous emportons, ce qui nous fait courir et revenir ici, à ce point de (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Bruxelles
Bruxelles est le début de la création des Villes.Allant.Vers. Elle fait suite à une autre création intitulée "Réclusion Volontaire". Il s’agissait de vivre de créer dans les musées, jour et nuit, sous la surveillance des caméras et des visiteurs, mettre en péril ces surveillances et ces modes d’enfermements.
Très tôt, il m’est apparu qu’il fallait sortir. La surveillance était (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage Piéton :
Imaginez que dans votre quartier, la ville abandonne un parc. Vous voilà face à un espace entouré, fermé par des grilles.
Dans les allées les plantes vivaces émergent du gravier blanc. Les arbres étendent leurs branches par-dessus les grilles. Les pointes ne menacent rien et le ciel. Les branches tentent, les bras se tendent. L’approche se fait, la main accroche. Et hop (…)
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19 août 2011, par Xavier Leton
je prends, à nouveau...
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
« Chaque couple, quel qu’il soit, comporte un troisième personnage continuellement présent. [...] Avec ou sans ami de la femme, avec ou sans amie de l’homme, avec ou sans souvenirs écrasants, paternels ou maternels, avec ou sans enfants, avec ou sans nette perspective d’ouverture, les deux partenaires de chaque (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
L’hôtel « Terminus » où tout commence, à terre. L’arrivée à Marseille, mamy, l’école, le quartier, les copains, le port et les bateaux. Des immeubles de trois étages flottent sur l’eau. La mer en guise de trait d’union entre deux termes, les mondes et les mots.
L’hôtel « Terminus » des ports. D’un bout à l’autre, nous accostons oubliant que le point de départ est un (…)
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23 août 2011, par Jessica Resmond,
Xavier Leton
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
Dans le monde de l’amour et de toutes les amours, la volonté est battue d’avance : plus nous voulons "quelque chose", plus elle se dérobe. La conscience de soi est illusoire. Les amours ne marchent que quand elles nous font marcher ; non pas quand nous voulons les faire aller.
[...]
L’errance érotique, Kostas Axelos, La Lettre Volée, (…)