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6 décembre 2015, par Louise Desrenards
« La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés. » Antonio Gramsci
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le (…)
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18 mai 2015, par Louise Desrenards
Pour en finir avec les évaluations d’opinion sur le dernier livre d’Emmanuel Todd publié au Seuil, Qui est Charlie ?... Oublions les affects et le bon sens qui enfoncent dans un puits sans fond. Réfléchissons un peu, même si cela paraît désormais faire mal à la tête ou expose à des fiches policières. « Je » n’ai pas capitulé sur la vertu du partage des libertés, aussi me paraît-il relever du (…)
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18 avril 2016, par Louise Desrenards
Ce n’est pas un désintérêt pour Nuit Debout qui me retint à la maison, mais la grippe. À ce jour je n’ai pu visiter l’assemblée vivante de la République qu’une fois. Ce n’est là qu’une infime partie de l’iceberg étendu à des places publiques dans la plupart des villes en France et outremer, auto-constitué en multitude de commissions dans tous les domaines et dont les membres, principalement (…)
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4 novembre 2015, par Louise Desrenards
Loin des fresques sur le liberticide russe de Poutine, qui raisonnablement ne devraient pas être comparées à celles de Staline ou de Hitler — ce que certains médias se permettent de brosser — et ne désirant pas mettre en rapport les pratiques liberticides actuelles des Etats-Uniens et même des Européens, qui n’auraient rien à envier à ce grand pays (chacun dans son domaine respectif), a (…)
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26 février 2018, par Louise Desrenards
« ll ne suffit pas que la pensée recherche sa réalisation, il faut que la réalité recherche la pensée. » De la misère en milieu étudiant (Strasbourg, 1966)
Deux ou trois films magistraux et nos malentendus d’époque. Aux « montreurs d’ombres »...
Notes
J’aurais dû écrire : « trois » — films, tous tournés en 1967 et sortis avant mars 1968 à Paris, notamment au Publicis Saint (…)
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26 août 2015, par Louise Desrenards
C’était pour libérer ma révolte afin que mon sommeil fût meilleur. Avant de refermer l’ordinateur l’autre nuit, j’ai ressenti la nécessité de saluer mes amis des réseaux sociaux avec une histoire belge que Guy Peellaert, qui était belge et avec lequel je travaillais au moment de l’histoire, me racontait chaque fois que nous nous opposions sur une idée concrète. Je vais la raconter parce (…)
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10 décembre 2011, par Louise Desrenards
Markosel a sauvé l’euro en cassant l’Europe. Un coup de force qui ne produira pas des fruits consommables, mais qui installe la saignée ordinaire des États auxquels on vient d’implanter une canule durable pour le prélèvement permanent, malaise chronique palliatif des crises accidentelles successives ; et par conséquent loin d’en supprimer les causes, la régulation du niveau zéro économisant de (…)
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9 mars 2017, par Frida Kahlo,
Louise Desrenards,
Tract surréaliste
Les arguments nationalistes moraux et sexistes du poète catholique Paul Claudel, dans une interview pour le journal italien Il secolo repris dans le quotidien français Comœdia du 17 juin 1925, où il attaque frontalement les « mouvements actuels » de son temps, pavoise en exergue du tract surréaliste par ceux-là même qui étant explicitement interpellés voire insultés aux sources de leur (…)
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6 mars 2012, par Louise Desrenards
Une conspiration — d’État ? N’oubliez jamais que des hommes aux pouvoir des États-Unis ont été capables d’envoyer sur la chaise électrique une femme innocente et fière pour la punir d’avoir refusé de se soumettre, alors qu’ils la savaient innocente. Le procès des Rosenberg c’est toujours notre affaire aujourd’hui. D’abord, soyons toujours et quelle que soit la cause, contre la peine de mort — (…)
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21 juillet 2018, par Louise Desrenards
Quand la gloire du sport révèle la laideur du pouvoir politique, les Bleu laissent la lie de la coupe où le champagne national a été servi. Benalla qui n’est pas un joueur a pris une place inopportune à la vitrine de la victoire des Bleu parce qu’il fut l’agent du détournement du cortège public accéléré en dix minutes vers l’Élysée. Il n’y a pas eu davantage de Garden Party partagée avec les (…)