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Cours du ruisseau 

mercredi 20 novembre 2019, par Mohamed Ben Achour

Cours du ruisseau

1.

Les voici,

De retour, ras de marées !
Ne vaut le détour que d’une lingerie volante
qui détourne le regard du bon objet,
Vol de jambes et maître de la confusion,
à nique l’ère de la maîtrise des pulsions
à nique l’ordre beau et propre et leur mouvement.

Paraître peut-être,

Menteur sois-je si dirais-je que je n’en suis pas fier,

Monade d’un Dieu admirant les danseurs,
Un à un, sans un rythme certain.
Le monde leur appartient.

N’a aucun sens,

mille feux, aucun.

Centre au désir

Vous voyez, c’est ici,
Comme un moment de furie au toucher du réel
Ce par dessus du désir, comme cet espace dans cette terre,
Ce diamètre où tout danse
Ce par dessus s’inscrit ici dans le réel
Invisible à l’intérieur à condition du suicide
De l’intérieur, toutes danses,
d’humains et d’animaux,
de merde et d’argent.

…/…

&

2.

L’explication,

Les poèmes dégueulasses,
me viennent à l’esprit,
quand je suis,
dans ce tracas barde de mon esprit,

clarté est de moins belle,
et l’ordre complètement en dérive, même la plume s’y fatigue,

Plus besoin de chercher le beau, dans la démonstration
Lisez de haut en bas aussi.

Enfin si vous le voulez.

L’inondaire,

Enfin oui
Mais le son vache enfin,
Des gouttes les larmes qui causent l’intempérie enfin,
L’inondaire.

Inodore. Incolore.

Substance d’esprit,

enfin.

Je n’en suis pas fier,

monade d’un Dieu, admirant les danseurs,
un à un, sans un rythme certain.
aucun.
Menteur sois-je si dirais-je que je n’en suis pas fier,
Le monde leur appartient,

N’a aucun sens,
mille feux,
aucun.
Le monde leur appartient, aucun.

monade d’un Dieu, admirant les danseurs, Menteur sois-je si
dirais-je que je n’en suis pas fier, un à un, sans un rythme certain.
mille feux,
N’a aucun sens,
mille feux,
Menteur sois-je si dirais-je que je n’en suis pas fier, aucun.
un à un, sans un rythme certain.
mille feux,
aucun.
mille feux,

aucun. mille feux,

aucun. mille feux, aucun.

…/…

&

3.

Pénitencier du Saint

Le monde est loin de comprendre
à quel point la mort ?

L
L

est morte
hors de là, la raison

L

 !

S
l’impossible frit le raisonnable,
neurones traitant une catatonie orchestrée, par une claque de réel,

O

 !

O

Inscrite dans le temps.

Claire visible tactile.

Vie  !
Éditée !

Tamponnée par l’autorité du réel  !

O
on pensera à une noyade
O

 !

L
à deux secondes et demie,

lorsque le rameau se détache,
j’achèterai au biais de toute ma vie
un souffle d’air en plus,
L
 !
O

un seul un dernier,
une dernière fois je m’en supplie,
O
Donne-moi de la raison.
 !
S

la valeur elle-même craque.
La foudre du cataclysme d’une pulsion de survie, !
La signifiance ridiculise le mot.
Des entrailles des plus originels.
 !
L

des cris de gueule animale
signifient à la place
des dernières voies d’exécution,
à mes connexions neuronales
à mes muscles de la bouche
S
 !
S

et complètement ne plus sentir son nez,
du premier toucher glacial
de la mort,
à la paille
peut être complètement enivré
comme avec la ketamine
L

de haut en bas : dernier moment de la vie

de bas en haut : bad trip d’hallucinogènes

.../...

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