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8 janvier 2007, par Laurent Margantin
On connaissait le Faust de Marlowe, de Goethe ou encore de Thomas Mann. Moins ou pas du tout celui de Klinger, qui situe le personnage mythique dans une Europe dont la réalité politique est dévoilée par le diable au fil d’un récit exubérant, débordant d’ironie et de désespoir.
On est en effet loin de la tragédie de Goethe, dont Klinger connaissait le Fragment de 1790. La vie de Faust, publié un an plus tard, est un roman convoquant tous les genres, théâtre, épopée, farce même, et fait se succéder une (...)