En réponse à :
2 juin 2014, par Marcia Marques Rambourg (traductrice),
Solange Rebuzzi
Dans le métro
L’homme au regard oblique ne dissimule rien. L’hiver était fini à Paris. Les fleurs dans les jardins et dans les parcs donnaient des signes de lumière. Les jardiniers habitués à les planter agissent rapidement, et habillent nos regards.
Dans le wagon du métro, un homme d’un certain âge et de peau sale dérange immensément. Les passagers descendent trébuchant à la première station dès que la porte s’ouvre. Quelques jeunes téméraires se bouchent le nez lorsqu’ils montent. Personne ne reste (...)