En réponse à :
4 mars 2013, par Mouloud Akkouche
Pour Rékia : ma mère.
L’avion ne devait pas tarder à atterrir. Je fermai les yeux et essayai d’imaginer mon village. Plus de dix-sept ans sans y remettre les pieds. Ce petit patelin de Kabylie où je fis mes débuts. Sur une colline couverte d’oliviers, mes premiers spectateurs n’avaient jamais quitté leurs maisons de pierres sèches. Sauf ceux massacrés par les mains sans noms…
Une semaine auparavant, un coup de fil de mon frère : notre mère allait bientôt mourir. Aussitôt, j’avais voulu prendre (...)