En réponse à :
17 mai 2011, par Abdelwahab Boumaza
On l’appelle Boudiner, non pas Boudinar (l’homme au dinar), mais Bou-di-ner, c’est-à-dire boule de nerfs. Boudiner, donc, est un sobriquet, — en vérité son prénom est Mourad —, que lui ont collé ses collègues, car un rien l’irrite, le fait plonger dans les filets de la nervosité, le fait jaser. Surtout quand il est au volant. Et puisqu’il est chauffeur de taxi à Constantine, donc, il l’est presque toujours.
Vrai, la conduite à Constantine est infernale. Il en a toujours après la police, parce que celle-ci (...)