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28 août 2012, par Mado Berthier
A ma grand-mère
La première fois que Margareth me vit, ses yeux pétillaient. Elle me sourit, posa un doigt sur sa bouche et me fit signe de regarder par la fenêtre. Son ami le rouge-gorge venait d’apparaître dans le jardin. L’oiseau s’arrêta sur la quatrième branche du houx, la plus élevée, celle qui lui sert de perchoir, m’expliquera Margareth, et surveilla les alentours d’un œil mauvais et brillant comme un grain de café. Un chat de la rousseur d’un renard l’attend au pied de l’arbre mais les (...)