Festival international « Cinéma du Réel », Paris, mars 2006 Compétition française
Trois villes de Cisjordanie,
Naplouse la révoltée, vivante et bruyante
Hébron la résignée, vide et silencieuse
Qalqilya qui se meurt
Et une girafe aux yeux grand ouverts, au regard d’une infinie tristesse…
Les frontières ça veut dire « ferme les yeux »
« Faire de l’art, de la poésie, faire de la musique, danser, être amoureux. Nous devons vivre, nous devons survivre, et je pense que l’art contribue à créer un équilibre entre soi et l’extérieur. L’art va toujours plus loin que le présent. Avec l’art on peut s’envoler, même si on se trouve enfermé dans une petite pièce. Parfois l’imagination aide. Parfois l’art signifie que tu es vivant, que tu es libre à l’intérieur, même si tu es encerclé, que tu ne peux pas bouger, à l’intérieur de ton esprit tu peux bouger, tu peux voyager, tu peux communiquer, et tu peux te sentir libre même si tu es dans une minuscule prison. Et ça c’est une forme de résistance, une façon de se battre pour être libre. Les frontières, ça veut dire « ferme les yeux ». Quelqu’un t’a fermé les yeux, a essayé de fermer ton cœur, a essayé de fermer tes sentiments à ce qui t’entoure. C’est cela que signifie la frontière pour moi. »
PROJECTIONS :
Samedi 11 mars à 18 heures
Petite salle (Centre Pompidou)
débat avec le réalisateur
Lundi 13 mars à 10 heures
Au centre Wallonie Bruxelles
Rue Quincampoix
Mercredi 15 mars à 17 heures
Cinéma I (Centre Pompidou)