François Bon présente cette découverte sur son site.
La bibliothèque universitaire d’Angers rend publique sa collection de diapositives personnelles de l’écrivain décédé en décembre 2007
Il y a un an, vente aux enchères désastreuse des pauvres affaires de Julien Gracq – toute une intimité à l’encan, indépendamment de leur valeur littéraire ou pas (le petit carton reviens dans quelques minutes accroché à sa porte)...
D’autre part, la maison elle-même, léguée à la Fondation de France qui la refuse, transférée à la municipalité dirigée par l’UMP De Charette qui s’en défausse sur la Région... Et grand silence sur ce dossier depuis des mois.
Les manuscrits, eux, sont à l’abri : dépôt à la bibliothèque nationale, mais avec une nouveauté considérable, charge confiée à la bibliothèque universitaire d’Angers d’en assurer la numérisation et de développer et rendre accessible ce fonds numérique.
Olivier Tacheau, le directeur de la BUA, se rendrait lui-même à la vente Gracq, et dans son bureau, sous vitrine, il y a cet appareil photo dont Louis Poirier se servait...
Date importante : l’équipe de la BUA met aujourd’hui en ligne une première salve de ces images – le fonds Julien Gracq, et pour commencer une galerie d’images (descendre tout en bas de la page : l’ergonomie d’un site web n’a jamais été une préoccupation dans le monde des bibliothèques !) : depuis l’Espagne en 1960 jusqu’à l’Italie en 1976, via son voyage à New York sur le France en 1970...