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En réponse à :
8 mars 2003 15:25, par Philippe Fries
Il se dit, décidément, à propos de l’oeuvre de Blanchot - depuis fort longtemps - beaucoup de vaines et de verbeuses approximations. Cette tendance lourde s’est, plus qu’aggravée, révélée dans la presse écrite ces derniers jours.
On cite volontiers Blanchot. On adore ses phrases un rien absconses, tirées de leur contexte, hissées au rang de vérités définitives sur l’écriture ! Mais on cite Blanchot plus qu’on ne lit ses textes. Il y a comme un chic à faire croire, citant Blanchot, qu’on a lu les textes de Blanchot ! Je ne saurais expliquer ce snobisme sans conséquence. Peut-être pressent-on, feuilletant à (...)