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5 novembre 2007, par Laurent Margantin
« Agir, agir, voilà notre raison d’être ici-bas ». Ce mot d’ordre, prononcé par le philosophe Fichte qui se référait constamment à la Révolution française dans ses premiers écrits, comment fut-il transposé en poésie par l’un de ses fervents auditeurs à Iéna, Friedrich Hölderlin ? Bien loin de l’image du poète réfugié dans sa tour de Tübingen, le parcours et l’œuvre ici redéployés nous invitent à penser l’écriture poétique comme une activité tendant à inaugurer une histoire collective.
Le culte dont Hölderlin est (...)