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18 juin 2007, par Julien Schuh
Je m’étais jeté sur Against the Day dès sa sortie. J’avais mis trois longs mois à le terminer, trois mois où j’attendais fébrilement les trente minutes qui me restaient à la fin de mes journées pour lire un chapitre en me demandant toujours où il allait me mener. Inutile de revenir sur l’ampleur des intrigues, la multitude de personnages, l’explosion des références ; tout cela a été dit et redit. Ce qui m’a fasciné dans ce roman, c’est moins la dextérité digressive de Pynchon que sa capacité à créer une (...)