En réponse à :
8 avril 2012, par Abdulah Sidran
Vides et aveugles sont les yeux de la mort
En souvenir de Nenad Espka
J’espère toujours que Nenad pourrait surgir
de quelque part, alors que nous avons descendu
son corps, l’autre jour dans la terre froide,
nos larmes devenant glacées
dans nos yeux vivant.
(Les yeux de la mort sont vides et aveugles)
J’espère encore qu’il rentrera par cette porte,
qu’il s’assoiera à la même table,
avec nous,
comme d’habitude, comme si de rien n’était.
Avec peu de mots, de nouveau, en un instant, (...)