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11 septembre 2008, par Stéphane Tirilly
Lorsque je sors du taxi devant l’hôtel international, il fait encore nuit ; ou plutôt, une aube noire et bleue, où la façade illuminée du Musée national resplendit blanche de l’autre côté de l’avenue. De petits groupes patientent près du grand bus de couleur rouge. J’allume une cigarette. Un couple âgé, à qui je demande l’heure, m’interroge sur ma nationalité. Ils paraissent étonnés et touchés en apprenant que je me suis déplacé depuis Paris. La pluie commence à tomber. Trois autres bus viennent se placer (...)