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19 juillet 2009, par Chloé Hunzinger
Le soir, des fois, je parle à mes morts. J’en ai trois, des morts. Michel est mon préféré, celui avec qui je cause le mieux. J’allume une bougie, je fixe sa flamme érigée, et je lui dis : "Montre-moi le chemin qui ne mène nul part". Michel, c’était mon fiancé. Mon fiancé par lettres. J’avais préféré, d’emblée, le prévenir. Le rencontrer ? JAMAIS. Et, en effet, nous ne nous sommes jamais rencontrés. J’ai toujours refusé, résisté - (je sais que j’ai bien fait).
On s’est vouvoyé la première lettre. On s’est (...)