En réponse à :
8 mai 2006, par Ahmed Bengriche
Les lances de la pluie arrachaient la terre
Et allaient en droite ligne dans le dedans de la terre
Roseaux feuillages branchages de cyprès bouleau chêne rhizomes algues et toute la faune marinés dans une profusion d’odeurs et de coulées de tanin
Elles arrachaient les arbres et les plantaient dans le cœur de l’eau
L’eau morte l’eau morte qui cependant nattait les jaillissements dans les soutes douteuses
Il avait plu naguère à Zerzaitine
Parmi la vastitude de sable et les débris de coquilles (...)