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9 février 2006, par Li Jinjia
Je tourne, je tourne, je tourne... Emporté par une folle valse, mon corps tourne sur l’axe de sa propre bissectrice ; le mouvement vertigineux s’accélère et ne me laisse aucun répit. L’air siffle, s’échauffe, prend feu. Transformé en un tourbillon incandescent, il me suit dans ma rotation ; il vient s’enrouler sur mon corps, tout en aspirant dans de gigantesques spirales un univers de murs et de fenêtres, de chiffres et d’indications, de bruit et de poussière. Cet univers m’enveloppe comme une camisole (...)