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15 août 2010, par Isabelle Eberhardt (1877-1904)
A Maxime Noiré, le peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs.
Bou-Saada, la reine fauve vêtue de ses jardins obscurs et gardée par ses collines violettes, dort, voluptueuse, au bord escarpé de l’oued où l’eau bruisse sur les cailloux blancs et roses. Penchés comme en une nonchalance de rêve sur les petits murs terreux, les amandiers pleurent leurs larmes blanches sous la caresse du vent... Leur parfum doux plane dans la tiédeur molle de l’air, évoquant une mélancolie charmante...
C’est (...)