En réponse à :
17 mars 2005, par Alexandre Chollier
"... quelqu’un qui ait cette même passion attentive aux riens du déplacement."
Matin d’automne, soleil dans la manche, les pluies à la suite des nuages, parties ; parties s’épuiser sur les contreforts des Alpes. Et cette rivière qui raconte, à sa manière, les dernières heures. Cette rivière, c’est l’Arve, que l’on connaît bien à Genève. Quelquefois si grosse et si riche en limon qu’au lieu-dit La Jonction elle parvient, quelques heures durant, à faire barrage aux eaux bleues du Rhône fraîchement ressorties (...)