En réponse à :
10 mai 2004, par Laurent Margantin
« Cancrelats » : c’est ainsi que, pendant des décennies, les Hutus nommèrent les Tutsis, rendant possible le génocide rwandais dont on essaye de se souvenir ce printemps, puisque pour les assassins il ne s’agissait que d’éliminer des insectes, et ce en toute impunité bien avant la catastrophe de 1994. Etudiant les métamorphoses « où l’homme ancien est devenu son propre reste, son propre rebut », le livre de Michel Surya est donc « d’actualité », si l’on veut bien entendre par ce mot une situation (...)