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6 avril 2016, par Mohamed Kacimi
Je n’aime pas les rencontres d’écrivains. Je hais les signatures. Je ne mets jamais les pieds au Salon du livre où les écrivains jouent le même rôle que les vaches au salon de l’agriculture. Je n’investis la littérature d’aucune vertu et ne prête à l’écriture aucun mystère, et encore moins une mystique. Écrire est, à mes yeux, un geste artisanal que rien ne distingue du geste du plombier qui débouche une bonde, du cordonnier qui recolle une semelle, ou de la cuisinière qui épluche une gousse d’ail. [...]
Je (...)