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11 janvier 2012, par Serge Meitinger
Le cri d’Edvard Munch (toile et xylographie)
L’espace découpé en méplats diversement et grossièrement hachurés propulse le noyau : la tête hurlante. Ce cri n’est pas le fruit d’un gosier, d’une gorge gonflée de bruit, mais d’un éclatement spatial dont tous les débris sont maintenus en place, immobiles, travaillés pourtant par une puissance de désagrégation interne.
On pourrait d’ailleurs imaginer l’inverse, l’engendrement de l’espace par le cri : la perspective du pont bordé de son garde-fou, profonde (...)